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Lus pour vous - swiss-paediatrics.org · La paralysie faciale périphérique (PFP) est peu fréquente chez l’enfant et relève de nombreuses étiologies. ... extensive de la littérature

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Vol. 24 No. 3 2013Lus pour vous

1. Drack FD, Weissert M

Outcome of peripheral facial palsy in children: A catamnestic study Europ J Paed Neurol 2013; 17:185–191.

AbstractBackgroundEven though the etiologies, therapies and prognoses of acute peripheral facial palsy (PFP) differ among children and adults, not many studies focus on children.

MethodsWe performed a retrospective study of 84 children, aged 10 months to 16 3/12 years, who were seen at the Children’s Hospital of Eastern Switzerland between 1998 and 2007 due to PFP. Data about etiology, dia-gnostics and therapy were gathered from medical files, the outcome by question-naires. Among 9 patients with residual symptoms, 6 returned for a follow-up visit and the results were documented with photographs. Recovery was graded by the House - Brackmann scale.

ResultsThere were 83 unilateral and 1 bilateral case(s) of FP; neuroborreliosis (NB) causing 26 cases (31.0%), other infections 6 cases (7.1%) and toxicity of methotrexat 1 case (1.2%); 51 cases (60.7%) were classified as idiopathic (IPFP). Between the months June and November, the number of cases with NB rose to 53.3%, while there was no case between the months of January and April. Only 4 patients with IPFP received steroids. 75 patients (89.3%) recovered completely (HB-Grade I). 9 patients (10.7%) showed slight residual symptoms (HB-Grade II). Of these, 6 had IPFP, 1 had NB and 2 had otitis media (OM).

DiscussionAlmost a third of all palsies were caused by NB; during summer and fall, NB accounted for over half the cases. Patients with borre-liosis showed a higher recovery rate than those with OM or IPFP. Almost 90% of the patients investigated recovered comple-

tely, even without steroid treatment. Resi-dual symptoms were slight.

Commentaire Mustapha MazouniLa paralysie faciale périphérique (PFP) est peu fréquente chez l’enfant et relève de nombreuses étiologies.L’intérêt de cette étude rétrospective est d’avoir présenté une vue d’ensemble concernant le devenir de la PF périphérique et sa dépendance sur l’étiologie sur un collectif d’enfants.Quatre faits intéressants de cet article méritent d’être soulignés:

• Epidémiologie: elle est comparable aux études précédentes et nous ne notons pas de différence concernant le sexe, le côté atteint, de même que l’âge.

• Etiologies: elles sont nombreuses à être rapportées dans littérature chez l’adulte et l’enfant: infections, néoplasies, iatro-génes, toxiques, syndromales (Melker-son-Rosenthal), neuro-inflammatoire, hypertensives. Parmi les cas recensés dans cette étude les auteurs retrouvent seulement 4 étiologies: la neuroborré-liose (NB), l’otite moyenne aiguë (OMA), la PFP idiopathique et la toxicité au mé-thotrexate au cours d’une leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Ils notent la fré-quence de la NB avec un taux de 31%. Ce taux est inférieur à celui retrouvé dans d’autres études publiées, peut s’expli-quer par l’application de critères stricts du diagnostic de NB utilisés dans cette étude. Par contre 60% des cas de l’étude ont été classés comme paralysie faciale périphérique idiopathique (PFPI). Ce taux varie dans la littérature entre 26 et 76%.Cette différence peut s’expliquer par l’extension des tests viraux utilisés dans ces études.

• Traitement: chez les patients suspects de NB a été prescrit un traitement par cef-triaxone IV pour 14–21 jours. D’autres auteurs décrivent la possibilité d’un trai-tement per os: ampicilline ou cefuroxime, ou doxycycline pour les enfants de plus de 8 ans. Par contre, les auteurs n’ont pas trouvé d’évidence qui montre claire-

ment un bénéfice par l’utilisation des corticoïdes dans la PFP chez l’enfant.

• Le devenir et le grade de restitution ont été appréciés en utilisant l’échelle de House-Brackmann et les photos pour l’évaluation de la PFP. La récupération des cas de NB a été de 96% et pour les cas de PFPI de 88%. Ces chiffres sont comparables à ceux de la littérature. Le temps de récupération est en moyenne de 21 jours. Il faut signaler que les en-fants plus jeunes ont une meilleure et une plus rapide récupération.

En conclusion nous pouvons dire que la PFP aiguë chez l’enfant une maladie peu fré-quente avec un bon pronostic et dans la plupart des cas une complète restitution est observée après plusieurs semaines.

2. Laubscher B, Bänziger O, Schubiger G, the Swiss Paedia-tric Surveillance Unit (SPSU)

Prevention of vitamin K deficiency blee-ding with three oral mixed micellar phylloquinone doses: results of a 6-year (2005–2011) surveillance in Switzerland Eur J Pediatr 2013; 172: 357–360.

Abstract In 2003, the Swiss guidelines to prevent vitamin K deficiency bleeding (VKDB) were adapted. As two oraldoses (2 mg, hour/day 4) of mixed micellar VK preparation had failed to abolish late VKDB, a third dose (week 4) was introduced. This report sum-marizes the new guidelines acceptance by Swiss pediatricians and the results of a prospective 6-year surveillance to study their influence on the incidence of VKDB. The new guidelines acceptance by Swiss pediatricians was evaluated by a question-naire sent to all pediatricians of the Swiss Society of Paediatrics. With the help of the Swiss Paediatric Surveillance Unit, the inci-dence of VKDB was monitored prospecti-vely from July 1, 2005 until June 30, 2011. Over a 6-year period (458,184 live births), there was one case of early and four cases of late VKDB. Overall incidence was 1.09/105 (95% confidence intervals (CI) 0.4–2.6). Late VKDB incidence was 0.87/105 (95% CI 0.24–2.24). All four in-fants with late VKDB had an undiagnosed cholestasis at the time of bleeding; parents of 3/4 had refused VK prophylaxis, and in 1/4, the third VK dose had been forgotten. Com-

Lus pour vousMustapha Mazouni, Lausanne

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pared with historical control who had re-ceived only two oral doses of mixed micel-lar VK (18 cases for 475,372 live births), the incidence of late VKDB was significantly lower with three oral doses (Chi2,Yates correction, P=0.007).

Conclusion VKDB prophylaxis with 3×2 mg oral doses of mixed micellar VK seems to prevent adequately infants from VKDB. The main risk factors for VKDB in breast-fed infants are parental VK prophylaxis refusal or an unknown cholestasis.

Commentaire Mustapha MazouniCet article résume les nouvelles recomman-dations, leur acceptation par les pédiatres suisses et les résultats d’une surveillance prospective de 6 ans pour étudier leur in-fluence sur l’incidence de l’«hémorragie du nouveau né par déficit en vitamine K».C’est une étude nationale suisse de surveillance de cette pathologie, incluant plus d’un demi-million de naissances vivantes. Cet article est surtout intéressant pour les pédiatres suisses, et démontre que cette pathologie pourrait être éradiquée chez le nourrisson sain par un programme rigoureux d’adminis-tration orale de 3 x 2 mg de vitamine K mi-cellaire mixte: à 4h de vie, le 4ème jour, à la 4ème semaine. Les auteurs signalent cepen-dant que le débat est toujours ouvert entre les spécialistes à propos du régime le plus approprié pour la prophylaxie de la forme tardive. Par ailleurs ils signalent 4 échecs chez des nourrissons souffrant d’une cho-lestase: chez 3, les parents avaient refusé la vitamine K, chez le 4ème ils avaient oublié de donner la 3ème dose.A la suite des résultats de cette étude , les auteurs suggèrent fortement que le schéma actuel de la prophylaxie de «l’hémorragie du nouveau né par déficit en vitamine K», par voie orale avec 3x 2mg de vitamine K micel-laire mixte est adéquate pour les nourris-sons sains. Par contre pour les enfants avec une cholestase les auteurs suggèrent qu’ils pourraient bénéficier d’un schéma appro-prié, comme c’est le cas en Hollande.

3. Singh A, Uijtdewilligen L, Twisk JW, van Mechelen W, Chinapaw MJ

Physical activity and performance at school: a systematic review of the lite-

rature including a methodological qua-lity assessment. Arch Pediatr Adolesc Med 2012; 166 (1): 49–55.

AbstractObjectiveTo describe the prospective relationship between physical activity and academic performance.

Data sources Prospective studies were identified from searches in PubMed, PsycINFO, Cochrane Central, and Sportdiscus from 1990 through 2010.

Study selection We screened the titles and abstracts for eligibility, rated the methodological quality of the studies, and extracted data.

Main exposure Studies had to report at least 1 physical activity or physical fitness measurement during childhood or adolescence.

Main outcome measures Studies had to report at least 1 academic performance or cognition measure during childhood or adolescence.

ResultsWe identified 10 observational and 4 inter-vention studies. The quality score of the studies ranged from 22% to 75%. Two stu-dies were scored as high quality. Methodo-logical quality scores were particularly low for the reliability and validity of the measu-rement instruments. Based on the results of the best-evidence synthesis, we found evidence of a significant longitudinal posi-tive relationship between physical activity and academic performance.

Conclusions Participation in physical activity is positively related to academic performance in child-ren. Because we found only 2 high-quality studies, future high-quality studies are nee-ded to confirm our findings. These studies should thoroughly examine the dose-res-ponse relationship between physical activity and academic performance as well as expla-natory mechanisms for this relationship.

Commentaire Mustapha MazouniDans la littérature médicale, un certain nombre d’observations rapportent que

l’activité physique et les sports en général sont promus pour leur effet positif sur la santé physique chez l’enfant. D’autres études suggèrent que l’activité physique a un effet positif sur le développement céré-bral et influence positivement les perfor-mances académiques. L’intérêt de cette étude a été de décrire une relation prospec-tive entre l’activité physique et la perfor-mance académique (c’est-à-dire un suivi prospectif des activités physiques et du développement des performances acadé-miques dans l’étude sélectionnée). Cela a nécessité un travail exhaustif de recherche bibliographique d’études avec une une méthodologie de haute qualité. A la suite des résultats obtenus cités dans le résumé, quatre faits intéressants méritent d’être soulignés:

• Le point fort de l’étude est la recherche extensive de la littérature et l’inclusion d’études longitudinales et d’intervention. Cela a nécessité beaucoup de moyens humains et de matériel d’investigation.

• Pour ce type de recherche, la sélection d’études avec une méthodologie de haute qualité est impérative. Les auteurs ont établi pour cela un score pour les évaluer (score de de 22 à 75%). Seules 2 études ont obtenu un score supérieur à 70% , synonyme de haute qualité.

• Les instruments de mesure de l’activité physique représentent un autre point important pour ce type d’enquête. Mal-heureusement les auteurs n’ont retrouvé aucune étude ayant utilisé des mesures objectives de l’activité physique.

• Par contre les mesures de la perfor-mance académique ont été utilisées dans plusieurs études: scores cognitifs ,tests de lecture, tests de mathématiques. Ces techniques ont permis d’évaluer de façon objective les performances académiques dans les études sélectionnées.

En conclusion les résultats de cette étude supportent une conclusion prudente de l’existence d’une relation positive entre l’activité physique et la performance aca-démique.

4. Van den Branden S., Van den Broucke S., Leroy R., Declerck D., Hoppenbrouwers K.

Oral health and oral health-related be-haviour in preschool children: evidence

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for a social gradient Eur J Pediatr 2013; 172: 231–237.

Abstract This study aims to investigate the social gradient in the reported oral health-related behaviour and oral healthstatus of pre-school children. Participants were 1,057 children born between October 2003 and July 2004 in Flanders, Belgium. Oral health examinations were performed by trained dentists when the children were 3 and 5 years old (respectively, in 2007 and 2009); data on dietary habits, oral hygiene habits and dental attendance of the children were obtained through structured question-naires completed by the parents. Maternal educational level, measured in four catego-ries, was used as a proxy of socio-econo-mic status. Logistic and ordinal regressions showed a social gradient for the oral health-related behaviours: a lower educa-tional level of the mother was related to a higher consumption of sugared drinks between meals and to a lower brushing frequency and dental attendance of the child. Children from low educated mothers also had seven times more chance to pres-ent with caries experience than children from mothers with a bachelor degree. Contrary to the expectations, there was a deviation from the gradient in 3-year-olds from the highest educational group showing an increased risk for caries experience (OR 3.84, 95% CI 1.08–13.65).

ConclusionAlready in very young children, a graded relationship is observed between socio-economic position, oral health and related behaviours. The results suggest that dif-ferent approaches are required to promote oral health during early childhood depen-ding on the mother’s educational back-ground. As children from the highest social group also have an increased caries risk, specific techniques may be needed.

Commentaire Mustapha MazouniDes études sur la santé dans beaucoup pays, ont montré que les populations les plus pauvres avaient le plus souvent une mauvaise qualité de santé. Ceci a été dé-montré aussi pour la santé buccale. L’ori-ginalité de cette étude de santé publique, réalisée en Belgique, a été de préciser la relation qui pouvait exister entre le niveau socio-économique, le niveau d’éducation

des mères de plus de 1000 enfants d’âge préscolaire et l’état de santé buccale de ces enfants; ce qui est original, c’est qu’elle a été intégrée dans un projet de santé de l’enfant (Smile for Life) et réalisée dans une structure de santé publique (Well-baby cli-nics). A la suite de la lecture des résultats trois points méritent d’être soulignés:

• Cette étude révèle la présence d’un gra-dient social dans la santé buccale, qui tient compte des comportements et de l’état de santé buccale de l’enfant prés-colaire. Ces résultats indiquent que la plaque dentaire et les caries sont obser-vés plus souvent dans les groupes à bas niveau socio-économique et que la mère avec un bas niveau d’éducation tend à donner plus souvent des boissons su-crées entre les repas et brosser moins souvent les dents de leurs enfants et de retarder les visites chez le dentiste (gra-dient social négatif). Ceci a été aussi démontré dans des études précédentes.

• Par contre un gradient social positif a été observé sur le comportement des mères à haut niveau d’instruction, qui ont ten-dance à éviter à leurs enfants la consom-mation de boissons sucrées entre les repas, de leur faire brosser souvent les dents et de les faire contrôler régulière-ment chez le dentiste.

• Une diversion du gradient social est re-trouvée pour les caries à l’âge de 3 ans et pour le brossage des dents à 3 et 5 ans: les enfants dont les mères sont di-plômées universitaires ont plus de caries de façon significative et brossent moins souvent les dents que les enfants de mère avec un niveau de collège. Cette attitude différente entre ces mères, avait été déjà soulignée en Flandres à propos des vaccinations de leurs enfants.

En conclusion, les auteurs suggèrent que les résultats de leur étude apportent des informations utiles pour mettre en place une stratégie pour améliorer la prise en charge de la santé buccale des enfants préscolaires, quelque soit le niveau socio-économique des parents et/ou du niveau d’éducation des mères.

5. Yiengprugsawan V, Hogan A, Strazdins L

Longitudinal analysis of ear infection and hearing impairment: findings from

6-year prospective cohorts of Austra-lian children. BMC Pediatrics 2013; 13: 28–41.

AbstractBackgroundMiddle ear infection is common in child-hood. Despite its prevalence, there is little-longitudinal evidence about the impact of ear infection, particularly its association to hearing loss. By using 6-year prospective data, we investigate the onset and impact over time of ear infection in Australian children.

MethodsWe analyse 4 waves of the Longitudinal Study of Australian Children (LSAC) survey collected in 2004, 2006, 2008, and 2010. There are two age cohorts in this study (B cohort aged 0/1 to 6/7 years N=4242 and K cohort aged 4/5 to 10/11 years N=4169). Exposure was parent-reported ear infection and outcome was parent-reported hearing problems. We modelled ear infection onset and subsequent impact on hearing using multivariate logistic regressions, reporting Adjusted Odds Ratios (AOR) and Confi-dence Intervals (95% CI). Separate analyses were reported for indigenous and non-indi-genous children.

ResultsAssociations of ear infections between waves were found to be very strong both among both indigenous and non-indigenous children in the two cohorts. Reported ear infections at earlier wave were also asso-ciated with hearing problems in subsequent wave. For example, reported ear infections at age 4/5 years among the K cohort were found to be predictors of hearing problems at age 8/9 years (AOR 4.0, 95% CI 2.2–7.3 among non-indigenous children and AOR 7.7 95% CI 1.0-59.4 among indigenous children). Number of repeated ear infec-tions during the 6-year follow-up revealed strong dose–response relationships with subsequent hearing problems among non-indigenous children (AORs ranged from 4.4 to 31.7 in the B cohort and 4.4 to 51.0 in the K cohort) but not statistically significant among indigenous children partly due to small sample.

ConclusionsThis study revealed the longitudinal impact of ear infections on hearing problems in

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both indigenous and non-indigenous child-ren. These findings highlight the need for special attention and follow-up on children with repeated ear infections.

Commentaire Mustapha Mazouni L’otite moyenne aigue (OMA) constitue une pathologie très fréquente en pédiatrie, de gravité variable et pouvant entraîner des troubles auditifs à long terme en cas d’épi-sodes multiples. Un certain nombre d’études ont signalé les répercussions de cette infec-tion sur les troubles de l’audition, l’acquisi-tion et le développement du langage. Ce travail de santé publique a examiné l’épidé-miologie de l’infection de l’oreille et les problèmes d’audition parmi deux cohortes d’enfants australiens (indigènes et non indi-gènes). En utilisant les données prospec-tives de 6 ans (données rapportées par les parents: infection et évolution), les auteurs ont établi les impacts longitudinaux de l’in-fection de l’oreille sur les problèmes d’audi-tion à différents âges. A la suite de ces résultats trois remarques méritent d’être soulignées:

• Tout d’abord la force de cette étude a été d’utiliser d’une part «l’étude longitudinale de l’enfant australien» (Longitudinal Stu-dy of Australien Children), une étude na-tionale représentative qui inclut une large base de données rapportant tous les cas d’infection de l’oreille avec leur résultats et d’autre part de suivre deux cohortes de 0/1 à 6/7 ans et de 4/5 à 10/11 ans.

• Les résultats des auteurs confirment ceux publiés par d’autres études sur l’impact de l’OMA sur la survenue de troubles de l’audition. Par ailleurs cette étude confirme que le début d’une infec-tion de l’oreille est associé avec une probabilité augmentée à la survenue d’épisodes répétés chez ces enfants. Ceux-ci devenant alors à haut risque d’un impact négatif à long terme.

• Cette étude fournit une évidence claire que l’infection de l’oreille conduit à des troubles auditifs qui peuvent potentielle-ment compromettre l’acquisition du lan-gage, l’aptitude à apprendre et les inte-ractions sociales.

En conclusion cet article apporte une contribution longitudinale évidente limitée de l’impact de l’infection de l’oreille sur des problèmes auditifs subséquents chez les

enfants indigènes et les non indigènes. Elle souligne la nécessité d’un service de suivi et la mise en place de stratégies pour mini-miser les impacts substantiels à long terme sur l’audition à la suite d’une infection chez le jeune enfant.

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Désirant varier les genres et les thèmes dans les prochaines années, nous sou - haitons pouvoir disposer de nouvelles reproductions d’œuvres (dessins, pein - tures, sculptures …) d’artistes suisses ou vivant en Suisse, représentant l’enfance (de la naissance à l’ado lescence!) et/ou la famille. La commission rédactionnelle effectuera la sélection des œuvres et un bon d’achat de livre sera offert à la meilleure proposition parvenue à la rédaction d’ici au 31 juillet 2013.

Adresse pour l’envoiProf. R. Tabin rédacteur en chef de PaediatricaAv. du Général Guisan 30case postale 9423960 Sierre

Qui trouvera l’illustration de la page de couverture de Paediatrica?

Bulletin de la Société Suisse de Pédiatrie

Vol. 24 No. 1 II/2013

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