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Découvrez le magazine Le Bonbon Rive Gauche du mois de Juin 2013?
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elle estpas belle
la vie ?!
Juin 2013 - n° 29 - www.lebonbon.fr
parisrive gauche
3 — rive gauche
Photos © Flavien Prioreau
www.flavienprioreau.com
Tél. : +33 6 98 31 34 92
Modéle : Alexia Barlier
3 — rive gauche
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
rédacteurs en chef
Sophie rosemont
arnaud chaillou
graphiste
gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Louis haeffner
rédaction
Sophie rosemont, arnaud chaillou,
chloé Brézet
Photographes
arnaud chaillou, Deirdre O’callaghan,
Jesus Madrinan, Jade Moyez,
raphael haddad
rejoignez-nous
contactez-nous
01 48 78 15 64
SaS Le Bonbon
12, rue Lamartine - Paris 9e
SireT 510 580 301 00032
Merci à Sophie Louvet
Publicité
Lionel / 06 33 54 65 95
Chers Bonbons,
Rendons-nous à l’évidence : nous n’aurons pas d’été.
Ou il sera très court. Ou très orageux. Dans tous les cas, il sera pénible.
Sauf si les cieux se décident enfin à être cléments avec nous, pauvres
bougres en manque cruel de vitamine D. Mais parce qu’il faut être pré-
voyant, remontons-nous le moral d’avance avec ces cinq bonnes raisons
de ne pas aimer l’été.
L’été, c’est bien quand on est au bord de la mer, ou à la montagne. Mais
à Paris, quel intérêt, franchement ? Le métro pue, le bus est encore plus
lent que d’habitude, les touristes pullulent, et nos boutiques/restos/
bars préférés ferment.
L’été, on est censé bronzer (ou rougir selon les types de peau), sauf que
ce n’est pas super bon pour la peau et qu’on est obligé de se tartiner
d’une crème SPF machin chose… Rien qu’écrire cette phrase me fatigue.
L’été, c’est soit-disant la meilleure saison pour faire des régimes. Faux.
Car l’été, il y a l’alcool estampillé estival qui coule à flots (ah le rosé ! ah
le mojito ! ah la Despé !) et, associé à des biscuits apéros et à une nuit
tardive, on se retrouve à accumuler les calories, inévitablement, soir
après soir.
L’été, c’est avant la rentrée. Et c’est donc vivre avec une épée de Damo-
clès au-dessus de la tête. Ce soleil, ce ciel bleu, cette chaleur relaxante
ne peuvent pas durer. Et vu que l’anxiété est le mal du siècle… évitons-
nous ce stress préventif !
L’été, c’est un peu comme le Père Noël, ça n’existe pas vraiment. Alors
pourquoi y croire ?
Mais attention, si jamais il fait beau, oubliez tout ce que je viens de vous
dire ;)
Sophie Rosemont
Rédactrice en chef
Girl happy hour du lundi au jeudi de
16h à 19h
Brunch, lunch, dinner & happy hour
3, rue de cluny - 5e - Tél. : 01 43 54 99 85 - 7j/7www.waTTcafe.fr & wifi GraTuiT
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L’Indonesia
5 — rive gauche
5 — rive gauche
sommaire
8. Raphael Haddad
24. Guy Debord
12. Alex Hepburn
20. Rimcash
10. Fondation EDF
28. Les Douceurs d’Odette
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Nez
8. Le Bon Homme
10. le Bon Art
12. La Bonne Etoile
14. La Bonne Glace
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bonnes Annonces
18. Le Bon Astro
20. Le Bon Rappeur
22. Les Bons Plans
24. La Bonne Expo
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
Juin 2013
7 — rive gauche
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Votre Conseiller Expert depuis 1998 (Particuliers – Professionnels) Serrurier Confiance Bricard – Membre du réseau Sécuristes de France
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7 — rive gauche
le bon timing Les événements à ne pas manquer !
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Coco perdu
Quand un homme dont la femme est partie à Paris
attend une lettre d’elle pendant deux jours et remet
toute sa vie, son couple, ses désirs en jeu, et les
nôtres par la même occasion ! D’après le roman de
Louis Guilloux, mise en scène de Thierry Lavat et
Gilles Kneusé, qui joue le rôle de Coco. Jusqu’au 29
juin Coco Perdu - Théâtre du Lucernaire. 53, rue Notre-
Dame-des-Champs - 6e - www.lucernaire.fr
Théâtre
Expo Made in usa
Lauréate du Prix HCB 2011, la photographe anglaise
Vanessa Winship a parcouru pendant une année les
Etats-Unis. En résultent de sublimes images sur ce
« quelque chose d’incroyablement beau et pourtant
profondément dérangeant à propos de l’Amérique… »
Jusqu’au 28 juillet She dances on Jackson de Vanessa
Winship. Fondation Henri Cartier-Bresson 2, impasse
Lebouis - 14e - www.henricartierbresson.org
Lyrics ! Galerie Hélène Bailly
Il y a 26 tableaux dans l’exposition, comme les 26
lettres de l’alphabet, constituant des lyrics. Cela a
été 26 aventures, 26 rencontres entre le texte et la
peinture, entre la peinture et la photo, entre la photo
rock et le street art. 26 portraits d’artistes illustrés
par des lyrics de chansons, parfois politiques, par-
fois tourmentées, résumant parfois des carrières.
39, rue de Seine - 6e - Du 27 juin au 27 juillet 2013
Expo
La crise de la quarantaine
One-man-show d’un homme moderne qui entre
dans le grand virage de la quarantaine. Ses déboires
sont un cocktail d’humour tendre et de folle raison.
Il nous fait part de ses constatations sur les chan-
gements de cette société en détournant les mots et
les expressions pour servir ses idées et surtout pour
nous faire rire ! Comédie Saint-Michel – 95, bd Saint-
Michel – 5e - Les vendredis et samedis à 21h30
Spectacle
9 — rive gauche
9 — rive gauche
le bon nez Texte & Photo Arnaud Chaillou
Marie-hélène rogeon, créatrice de la marque les
parfums de rosine, a deux grandes passions, une
pour le parfum et une autre pour les roses.
Après des années au sein de grandes maisons de
parfumerie, elle décide de combiner les deux et de
créer sa propre maison de parfum, à une période
où les femmes semblent fatiguées de la parfume-
rie commerciale et recherchent de vraies créations,
des parfums racontant des histoires authentiques.
Le style, la signature des Parfums de Rosine, est
apporté par la présence d’une essence de rose qui
est propre à la marque, son secret de composition.
Pour Marie-Hélène Rogeon, l’essence et l’absolu de
rose sont la quintessence même de tous les grands
parfums. La créatrice a développé toute une gamme
de fragrances autour de cette fleur, toutes inspirées
par des roses de jardin, surprenantes par leurs par-
fums inattendus de citron, de gingembre, de violette
et même de lie de vin. Les Parfums de Rosine sont
tous disponibles en Eau de Parfum, (concentration
entre Parfum et Eau de Toilette, pour une tenue opti-
male) élaborées à partir de matières naturelles et de
grande qualité. Chaque note est identifiable et cha-
cune offre de multiples facettes. Les fragrances de la
créatrice se classent selon deux familles. D’un côté,
les roses fraîches avec des notes fruitées, vertes,
hespéridées, marines, que l’on retrouve dans Rose-
berry, Rose d’Eté, Un Zest de Rose, Écume de Rose et
Lotus Rose. D’un autre côté, les roses opulentes avec
des notes poudrées, épicées, orientales, boisées
que l’on retrouve dans La Rose de Rosine, Secrets de
Rose, Une Folie de Rose, Rose Kashmirie et le dernier
né Vive la Mariée.
Pour les hommes, une note cuirée avec Rose
d’Homme et une note citronnée avec Rosissimo. La
maison propose également des savons, bougies et
crèmes parfumées assortis à chacune de ces fra-
grances.Fort du succès rencontré par ses créations
dans sa première boutique située dans les jardins du
Palais Royal, elle décide il y a un mois à peine d’en
ouvrir une seconde sur la rive gauche au 36, rue de
Bourgogne, en plein cœur du 7e. On a plaisir à ren-
trer dans cette boutique intimiste et chaleureuse. La
décoration est chic, élégante et colorée (de rose bien
sûr !). L’accueil et les conseils prodigués par Pany, la
responsable, nous rappellent l’essence et la raison
de tout parfum… le plaisir.
36, rue de Bourgogne - 7e
Tél. : 01 53 59 84 24
Jardins du Palais Royal - 105, Galerie de Valois, 1er
Tél : 01 42 60 11 51
www.les-parfums-de-rosine.com
Les Parfums de Rosine
créateurs de parfuMs
10 — rive gauche 11 — rive gauche
le bon homme
diagnostiqué hyperactif par son médecin de famille
dès l’âge de huit ans, raphael découvre l’insomnie
et comble le vide en regardant des films, parfois
quinze, vingt fois. rencontre et retour vers le futur
d’un réalisateur passionné.
Raphael, d’où te vient cette passion pour le cinéma ?
J’ai été bercé par le cinéma des années 80 puis 90,
Schwarzenegger, Steven Spielberg, Claude Lelouch,
Star Wars, John Carpenter... et par les dessins ani-
més, Cobra, Les Chevaliers du Zodiac… Je me sou-
viens de mon père et de sa première caméra vidéo
hyper encombrante, avec enregistreur VHS et bat-
terie déportée. Je la garde précieusement. Le for-
mat VHS, c’est la source, le format d’origine de mon
obsession. On enregistre, on regarde, on efface.
Mon père est photographe amateur, son Réflex
Canon m’attire irrésistiblement, alors je me l’appro-
prie et je prends mes premières photos. Peu après
je me fabrique un sténopé et je parviens à produire
quelques clichés très intéressants, encore en ma
possession à ce jour. On m’offre mon premier camés-
cope à l’âge de 11 ans, je m’amuse avec mes copains,
on imagine des histoires et je filme ; je me souviens
par exemple d’une tentative de film d’horreur qui a
coûtée cher en ketchup, après avoir vu Evil Dead.
Et comment devient-on réalisateur de films ?
Je m’engage relativement tôt dans un parcours
cinématographique, j’intègre une section cinéma
au lycée, j’y réalise quelques courts-métrages, j’ap-
prends à utiliser une chambre noire et je commence
à faire mes propres tirages photo. Je rentre par la
suite dans une université en « arts et technologie ».
J’y apprends notamment à me servir correctement
d’un ordinateur et je m’imprègne totalement de l’ère
numérique. Beaucoup de choses deviennent pos-
sibles alors. Je fais la connaissance de Grégory Cam-
penet, Guillaume Coulpier et Sébastien Pomier et
avec d’autres nous créons Extermitent, d’abord col-
lectif de vidéastes, puis association, et aujourd’hui
société de production. Je m’épanouis au sein de cette
structure, j’imagine et je réalise de nombreux projets
très différents, fictions, documentaires, expérimen-
tations vidéos...
Parle-nous de tes films et de tes projets justement
Je commence à me faire une petite réputation en
m’imposant comme le vidéaste de l’artiste Space
Invader, pour lequel je réalise de nombreux projets
vidéos. Il y a quelques années je commence à m’in-
téresser à l’imagerie panoramique et tente une pre-
Raphael Haddadla passion du cinéMa
Texte Arnaud Chaillou
Photo Raphael Haddad
10 — rive gauche 11 — rive gauche
mière expérience en collaboration avec le groupe
Stuck In The Sound. C’est à cette occasion que je
rencontre l’équipe de Loop’in, les experts français
en la matière dont je suis à présent directeur artis-
tique, chef de projet et chef opérateur en vidéo pano-
ramique. Vous aurez très prochainement l’occasion
de naviguer dans une vidéo vous immergeant dans
l’univers de l’artiste M. Chat, mais aussi Machine-
gun, sample vidéo qui mitraille tes pupilles et Fresh
Meat, mon immersion filmée au cœur de Calvi on
the Rocks édition 2012. Je suis très fier d’un projet
qui devrait être diffusé en septembre 2013, Cul Sec,
où l’amitié est mise à rude épreuve, le premier web
movie intéractif, dont je suis le scénariste, réalisa-
teur et co-producteur. Mais je prépare aussi de nom-
breuses surprises qui j’espère raviront vos yeux et
vos oreilles, et éventuellement vous rendront sourds
et aveugles ! Affaire à suivre…
www.loop-in.com / www.extermitent.com
13 — rive gauche
13 — rive gauche
le bon art Texte Sophie Rosemont
Photo Jesus Madrinan
installée dans une impasse fleurie près du métro
sèvres-babylone et à deux pas de science po, la
fondation edf a déjà accueilli moult expositions
passionnantes depuis son ouverture en 1990. sa
nouvelle manifestation nous offre un bon prétexte
pour la mettre en lumière !
Ses mots clefs : solidarité, science, environnement,
social. Parmi ses manifestations à retenir, Le Voyage
Intérieur (2005), Design en mutation (2009) ou encore
Rehab (2011). Sa vocation : « soutenir des initiatives
solidaires en France et dans le monde en mobilisant
les énergies et en accompagnant les acteurs enga-
gés ». On le devine, ces acteurs engagés peuvent aussi
être des artistes, travaillant à tout ce qui touche de
près ou de loin les thèmes de prédilection de la fon-
dation EDF, adepte d’un mécénat tous azimuts.Avec
En vie, aux frontières du design, la fondation EDF en
remet une couche –d’ozone ! « Convaincue du rôle
essentiel du design dans la compréhension du monde
qui nous entoure », elle expose aujourd’hui le travail
d’artistes, architectes, designers et autres scienti-
fiques qui ont les mêmes interrogations que nous sur
le développement durable et la diversité des formes
matérielles qui peuplent notre quotidien. Ou quand
la création rencontre l’écologie… Au programme, une
trentaine d’intervenants et une multitude de bonnes
idées et d’objets fous faits à base de bactéries ou
de recettes chimiques improbables. Pour plus de
dynamisme et pour éviter le côté fourre-tout, l’expo
se partage en cinq grandes parties : d’abord, les
plagiaires, qui se servent de la nature comme d’un
modèle –ce qu’on appelle le bio-mimétisme. Ensuite,
les nouveaux artisans piochent dans les réserves
et les fabrications naturelles des abeilles, champi-
gnons ou encore des algues pour fabriquer des pro-
duits de consommation parfois surprenants ! Les
bio-hackers, eux, se projettent dans le futur grâce à
des techniques de bio-ingénierie, les nouveaux alchi-
mistes concoctent leurs objets à partir d’une mixture
entre biologie, chimie, robotique et nanotechnologie.
Enfin, les agents provocateurs (joli clin d’œil !) lient
high-tech, éthique et morale. Ca a l’air compliqué,
mais en fait… non ! Qu’importe si vous êtes peu sen-
sible à la science, En vie explore le terrain fertile du
design actuel via une scénographie assez simple
et pour le moins efficace. De toutes nationalités et
de tous âges, les artistes ici invités ne manquent
pas d’inventivité et ne se refusent aucun support :
architecture, joaillerie, photographies, vidéos, vête-
ments… Avec un point commun : une fabrication qui
va de paire avec le vivant ! Tous les moyens sont bons
pour sensibiliser le public aux grandes questions de
demain qui sont déjà celles d’aujourd’hui… En vie,
aux frontières du design, jusqu’au 1er septembre.
6, rue Récamier - 7e - Tél. : 01 53 63 23 45
Entrée libre, tous les jours de 12h à 19h
www.fondation.edf.com
Fondation
EDF de l’écologie à l’ art
14 — rive gauche 15 — rive gauche
la bonne étoile
à peine sorti, son album était numéro 1 dans plu-
sieurs pays européens. on craque aussi pour cette
chanteuse londonienne d’origine écossaise, par-
ticulièrement francophile… et disque d’or dans
l’hexagone.
Une voix rauque et un physique sensuel : Alex
Hepburn, 27 ans, est jolie, talentueuse, mais pas que.
Des deuils et des ruptures ont plusieurs fois assom-
bri son existence, lui conférant une gravité qui trans-
perce dans ses chansons. On la compare déjà à Adele,
avec qui elle partage une langue bien pendue et un
enthousiasme ravageur. Interview - en français, s’il
vous plaît.
La musique et toi, ça a commencé comment ?
Mal ! Petite, j’ai essayé de prendre des cours de piano
mais ça n’a pas marché : le chien du prof se frottait
sans cesse à ma jambe de manière lubrique… je suis
partie en courant ! C’est seulement à l’adolescence
que je me suis replongée dans la musique.
Comment as-tu écrit ta première chanson ?
Comme je le faisais déjà depuis longtemps : en écri-
vant ce que je ressentais, comme un poème. Mes
chansons sont autobiographiques. La mort de mon
père, un chagrin d’amour… tout y passe ! Mon truc,
c’est de me partager entre la soul, la mélodie du cœur,
et le rock, tout ce qu’il y a d’énervé, de rebelle. Entre la
révolte et la douceur, je ne veux pas choisir !
Janis Joplin et Jimi Hendrix figurent parmi tes prin-
cipales influences. Aurais-tu préféré vivre dans les
années 70 ?
Oh oui, cela me semblait à la fois plus surréaliste et
plus honnête. Il y avait plus d’amour. Peut-être que
c’était grâce à la drogue ? (rires) Et, aussi étrange
que ça puisse paraître, la femme était beaucoup plus
égale à l’homme. En tout cas plus affirmée.
À ce propos, n’est-ce pas trop pénible d’être une
femme seule dans l’impitoyable industrie du disque ?
Ce n’est pas facile, il faut lutter pour ne pas être un
produit. Mais j’ai la chance d’être entourée d’un
avocat, d’un manager, d’un comptable… De toute
manière, on doit apprendre à faire des compromis
quand on est artiste, ne pas être trop business ni trop
radical. Pour être totalement honnête, je voulais évi-
ter la pop dans Together Alone, mais j’ai choisi d’être
accessible, de ne pas être égoïste.
Quelles sont tes icônes féminines ?
Chrissie Hynde, PJ Harvey, Juliette Lewis. J’admire les
femmes un peu sauvages et avec des tempéraments
de feu.
N’est-ce pas trop dur de se livrer entièrement dans
ses textes ?
Parfois, si. Broken Record parle d’un de mes ex. Je
n’avais plus de père, j’avais un vrai sentiment d’aban-
don, et il était tout pour moi –même mon manager !
Alex Hepburn
girl power !
Texte Sophie Rosemont
Photo Deirdre O’Callaghan
14 — rive gauche 15 — rive gauche
Quand il m’a quittée, très brusquement, j’ai écrit
cette chanson et sur la maquette originale, on m’en-
tend pleurer… Encore aujourd’hui, j’ai ce pincement
au cœur en l’écoutant, et la chanter sur scène n’est
jamais facile.
Tes albums de chevet ?
Grace de Jeff Buckley, Music For Torching de Billie
Holliday, 2001 de Dr DRE, tout les albums des Rolling
Stones et de James Brown !
Que représente Paris pour toi ?
Cette ville me séduit, elle me fait penser à Londres,
les mecs sont très beaux, les gens sont, contraire-
ment à ce que l’on dit, très gentils. L’architecture est
magnifique et la nourriture, incroyable. Et puis j’ai
vécu quelques années à Paris… Mon ex est français,
mes voisins sont français… je suis poursuivie par la
France !
Un défaut à nous avouer ?
Tous les six mois, j’essaye d’arrêter de fumer… déses-
pérément !
Alex Hepburn, Together Alone (Warner)
17 — rive gauche
17 — rive gauche
la bonne glace Publi-reportage & Photo Arnaud Chaillou
amateurs de crèmes glacées, töp Yög, une nouvelle
adresse gourmande, vient d’ouvrir ses portes au 39,
rue du champ-de-Mars dans le 7e.
C’est lors d’un voyage à Miami que Stéphane Salaün
(qui avait auparavant une entreprise de distribution
de produits laitiers) a découvert ce produit quasi
inconnu en France jusque-là, les Frozen Yogurts.
Comme son nom l’indique, il s’agit de yaourt glacé
à 0% de matière grasse, visuellement proche d’une
glace italienne où l’on peut ajouter toutes sortes
d’accompagnements. Séduit par le goût onctueux,
original et ce concept novateur qui cartonne un peu
partout dans le monde, Stéphane se lance dans
l’aventure et ouvre sa boutique à deux pas de la tour
Eiffel. Chez Töp Yög, il y a trois machines qui propo-
sent en tout 6 parfums, mangue, chocolat, nature,
caramel, vanille ou framboise. Chaque machine
donne 2 parfums ainsi qu’un mix des deux. Les gens
se servent dans un pot à taille unique (450 ml) et font
eux-mêmes leur propre composition. Ils peuvent
ensuite rajouter en fonction de leurs goûts des cou-
lis comme du miel, des fruits de la passion, du cara-
mel, de la fraise, du chocolat noisette ou de l’argou-
sier, qui apporte un peu d’amertume et d’originalité.
Les toppings sont très variés, chocolats, biscuits,
amandes, pralines caramélisées, spéculoos, choco-
lat blanc, chocolat au lait caramelisé, chocolat noir
ou même des fruits frais, selon la saison pour varier
les plaisirs. Pour les plus gourmands, on peut éga-
lement ajouter des confiseries, m&ms, marshmal-
lows, fraises tagada, dragibus, nounours ou smar-
ties, pour égayer le pot. Les clients peuvent à tout
moment mettre le pot dans la balance pour savoir où
ils en sont au niveau du poid et de ce que ça va leur
coûter, pour éviter les mauvaises surprises. Et pour
parler de bonne surprise, le prix reste le même quels
que soient les accompagnements, à savoir 2,50 €
par tranche de 100 grammes, beaucoup moins cher
qu’une glace à l’italienne, plus savoureux et aussi
sans matière grasse ! Tout le quartier a déjà adopté
les Töp Yögs de Stéphane, alors n’hésitez pas, venez
tester, vous ne pourrez plus vous en passer !
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Tél. : 01 40 62 95 36
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« Ce quartier qui résonne dans ma tête, ce passé qui
me sonne et me guette… » (Quartier Latin). artiste
maudit, léo ferré a laissé une empreinte de poète
divaguant. contestataire et rêveur, il s’est fait le
témoin du paris d’après guerre.
Léo Ferré naît le 24 août 1916 à Monaco au
sein d’une famille bourgeoise d’origine
italienne. éduqué par un père tradi-
tionnaliste, il connaît une jeunesse
aussi cossue que malheureuse,
enfermé dans un pensionnat
catholique. épris de musique
depuis son enfance, il se voit
interdire le Conservatoire par son
père. La guerre achève de briser
ses rêves en faisant de lui un officier,
et le jeune homme nourrit depuis lors une
haine tenace à l’égard de toute forme d’autorité. Un
anarchiste est né. Ferré arrive à Paris en 1946. La
capitale et ses artistes gouailleurs lui insufflent le
courage de braver l’interdit paternel. Il joue dans les
cabarets de la Rive Gauche et commence une vie de
bohème faite d’ivresse et de jours sans lendemains
qui lui coûtera le départ de sa première femme.
Ses amis s’appellent Charles Trenet, Edith Piaf ou
Juliette Gréco. Familier des milieux libertaires pari-
siens, il fraie un temps avec les surréalistes. Une
signature, dans les années 50, avec le label Odéon,
propulse Ferré sur la scène musicale française. Sa
popularité atteint son zénith dans les années 60, son
répertoire oscillant dès lors entre tubes entêtants
(Jolie môme, C’est extra) et audaces artistiques. Féru
de littérature, il compose des poèmes orchestraux et
met en musique les mots de Baudelaire, Rimbaud,
Verlaine et Aragon. Provocateur forcené, il fait frémir
la France bien-pensante avec sa prose inso-
lente : Merde à Vauban, Mon Général, Les
Anarchistes. L’artiste devient le chantre
de la capitale, ville tantôt adulée, tan-
tôt décriée (L’Île Saint-Louis, À Saint-
Germain-des-Prés, Paris Canaille, Le
Pont Mirabeau). Ferré connaît un lent
déclin à la fin des années 60, englouti
par la vague yé-yé. Mélancolique, il
vit reclus sur une île bretonne avec sa
seconde femme, Madeleine, et leur chimpanzé
Pépée, auquel il voue une tendresse inquiétante.
Madeleine assassine la bête tant aimée et quitte
l’artiste en 1968. Ferré revient hanter la scène artis-
tique, le verbe plus acéré que jamais, développant un
phrasé incisif et incantatoire. En 1974, il se retire en
Toscane avec sa nouvelle compagne et se consacre
désormais à la réalisation de poèmes orchestraux. À
défaut de séduire le grand public, le poète est estimé
par quelques inconditionnels, amoureux des mots ou
pasionarias de gauche. Léo Ferré s’éteint en Italie, à
la date ironique du 14 juillet 1993.
18 — rive gauche
Le bon en arrière Texte Chloé Brézet
Photo DR
Léo Ferré
un poète anarchiste à paris
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Allez Tony, encore
quelques mois
d’entraînement et tu
atteindras peut-être
mon niveau à Ruzzle
Loraine,
bienvenue dans la
famille, et merci
de faire remonter
la moyenne
d’âge :)
Emma, tu es déjà mon amour mais veux-tu être ma
femme ? C.
Viens à La Familiale prendre ta plaque
de Marbre ! ! !Charles, va falloir se secouer les miches
graaaave !
Nico, si tu continues tu vas retourner à la
ferme ;)
Mega Birthday SEX Caro alias
Le chien fou des férias :)
Bis
ouxx
x d’
amou
r à
ma
prin
cess
e ad
orée
!
Sai
lor
et E
va, u
ne
hist
oire
d’a
mou
r qu
i dur
e !
Cés
ar, m
aman
, m
aman
, mam
an…
Pierrot,souviens-toi que quand on veut, on
peut !
Charlotte, je suis heureux que tu aies
ouvert le compteur !
Le Bonbon FC, champion ?
On y croit tous très fort !
RDV pour notre dernier
match le 11 juin…
Plus d’infos sur notre
page facebook
Joséphine le 6 juin ça fera trois ans,
je remercie le bon dieu chaque jour !
Je t’aime.Un Deux
Carlos Guillermo, terroriste bourreau des coeurs est recherché du
côté de SoPi. Appelez un coiffeur d’urgence si
vous l’apercevez.
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candidatures à : [email protected]
Aligato Me(r)hdi
alias Damart
Merci Joseph’ <3
Tu déchires !
Joyeuxanniversaire ma Naboule ! Vive la
bourboule !
Je vous aimais,
je vous aime et
je vous aimerais
Loulou et Soso
Les
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Loraine t’es virée !
«Damart, sympa
ton p’tit pull
armorlux!»
Mourmour, tu vas arrêter de partir en vacances un
peu oui ?!
Merci à nos graphistes en herbe : Marie,
Maurine et Ghislain !
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Idolon et Miraune sont
sur un bâteau...
Jacques, t’es plutôt
Starck ou Lannister ?
18 — rive gauche 19 — rive gauche
bélier 22 mars / 21 avril
Béliers, mais qui a osé vous traiter de gentils mou-
tons ? Certainement un Taureau, ou peut-être encore
un Capricorne de votre entourage. « Rebélier-vous » !
Jupiter vous soutiendra, surtout si vous êtes du 3ème
décan. Célibataires, vous le resterez tout le mois de
juin, profitez-en pour vous lustrer le poil, et préparer
une belle rencontre pour l’été. Le travail est finale-
ment ce qui vous apportera le plus de satisfaction ce
mois-ci ; et pourquoi pas une prime d’ailleurs ?!
taureau 22 avril / 21 mai
Décidément, vous avez vraiment la poisse. Un peu
comme la météo, votre vie ressemble à une histoire
d’amour compliquée et sans issue. Pluie, soleil, pluie,
orage… apocalypse. Vos amis (si on peut appeler ça
des amis) ne supportent plus de vous entendre vous
lamenter sur votre sort. S’ils ne vous répondent plus,
ce n’est pas par ce qu’ils sont malades. Ils n’ont juste
pas envie de vous voir. Votre boss ne vous fait plus
confiance, et il a bien raison puisque vous faites tout
de travers. Un seul remède : partir à l’étranger. Loin.
Là où les gens ne vous connaissent pas.
géMeauX 22 mai / 22 juin
Ô Gémeaux, la bonne humeur n’est pas au rendez-
vous, tout comme le temps, vous êtes d’une humeur
de chien. Célibataire, la vie suit sagement son cours
et cela vous ennuie. Le train-train vous mine mais
des rencontres vont se faire autour du 16. Travail,
conscient(e) de votre valeur professionnelle, vous re-
fusez d’être malmené(e), critiqué(e) par des gens qui
ne vous arrivent pas à la cheville. Petits problèmes
de peau : remettez la charcuterie et le fromage à plus
tard… Et par la même occasion pensez à soulager
votre foie…
Texte Dame Bonbon
18 —
le bon astro
cancer 23 juin / 21 juillet
Arrêtez de vous ronger les pinces, vos excès du mois
dernier finiront par laisser place à un bel été astrolo-
gique et prometteur en amour. Pour le 1er décan, un
lion, proche de votre entourage, à la griffe assurée et
la crinière bien taillée, s’apprête à vous conter fleu-
rette. Surtout écoutez-le et lancez-vous, c’est le mo-
ment ! Cancer du 2ème décan, sous l’influence de la
Lune, vous pourriez voir votre carrière propulsée au
plus haut des cieux ; attachez bien votre ceinture, si
vous ne voulez pas vous retrouver au fond d’un court
bouillon !
lion 22 juillet / 23 août
L’été arrive, et ça n’est pas pour vous déplaire : vous
êtes dans la place ! L’œil vif et le radar au top, les ter-
rasses sont votre terrain de chasse favori. Mais gare
aux conquêtes échaudées par vos sensuels rugisse-
ments, une réputation est vite anéantie… Travail, ne
vous endormez pas sur vos lauriers. Oui, la sieste au
soleil est tentante, mais il y va de la taille de votre
portion de viande mensuelle ! Forme, surveillez votre
ligne et votre moral n’en sera que meilleur. En véri-
table conquérant, vous avez la griffe ferme et la cri-
nière flamboyante, et ça plaît !
vierge 24 août / 23 sept.
Chère Vierge, vous venez de passer un mois de mai
totalement déprimant, et vous en avez marre. Alors
dites STOP ! « Ce qui rend heureux, c’est d’être heu-
reux » dit Johnny Hallyday, prenez-en de la graine.
Votre âme sœur vous fera de très belles preuves
d’amour et vous saurez le lui rendre. Côté boulot, l’été
arrivant, votre planning sera moins chargé et vous ar-
riverez à lâcher un peu de leste. Profitez de ce que la
vie peut vous donner avec allégresse et satisfaction,
c’est tout ce que l’on vous demande. Amicalement.
Dame Sucette.
18 — rive gauche 19 — rive gauche
balance 24 sept. / 23 oct.
Le mois de juin ne sera pas de tout repos. Avec Vé-
nus et Mars alignés, les Balances qui sont en couple
risquent fortement de se disputer de nombreuses
fois… Et comme vous voulez toujours avoir raison,
les choses ne s’arrangeront pas de sitôt. Faites donc
un effort et prenez sur vous. En revanche pour les cé-
libataires, c’est le calme plat. Vous risquez donc de
l’être pour un bon moment encore, alors on ne baisse
pas les bras et on enchaîne les soirées. En attendant,
faites un peu de sport, ça vous aérera l’esprit et vous
serez plus apaisés.
scorpion 24 oct. / 22 nov.
Ce mois-ci tout vous sourit ! Mars étant aligné avec
Saturne, vous irez de succès en succès au travail !
Cependant n’oubliez pas de garder la tête froide afin
de toujours faire les bons choix. Coté cœur, en couple
vous vivez quelque chose de fort, passionnel avec
l’être aimé. Vous savourez chaque petit moment pas-
sé avec elle (lui) malgré des conditions parfois dif-
ficiles pour se voir. Célibataires, ne désespérez pas,
vous ferez de belles rencontres en fin de mois, Vénus
vous réserve de bonnes surprises ! Santé : prenez un
pull pour sortir, c’est plus sage.
sagittaire 23 nov. / 22 déc.
Si professionnellement votre vie est plutôt sur une
pente ascendante ce mois-ci, on ne peut en dire au-
tant de votre vie sentimentale. Dieu quel désastre !
Heureusement que la santé vous incite à l’opti-
misme… Quoi qu’avec ces relents d’hiver, vous au-
rez probablement le nez qui coule tout le temps. Et
pour ne rien vous cacher, ça commence à dégoûter
votre entourage. Un conseil, en juin : mouchez-vous,
et profitez de votre travail. Au rythme où vont les
choses, ça risque de ne pas durer très longtemps…
capricorne 23 déc. / 20 janv.
Vous croyiez peut être que ce mauvais temps si im-
promptu n’était qu’une coïncidence ? Détrompez-
vous. Il n’est en réalité que la conséquence de vos
actes. Nous vous avions conseillé d’OSER, mais vous
l’avez trop fait. On ne peut pas forcer le destin. Et al-
ler sur des sites de rencontre pour draguer des ava-
tars, voler les pourboires laissés sur les tables des
cafés et vous corrompre pour vous attirer les faveurs
de votre patron, ça, c’est forcer le destin. Jupiter a
sûrement déjà tout prévu pour vous, il ne faut juste
pas trop lui mettre la pression.
verseau 21 jan. / 19 février
C’est bientôt l’été et on ressent un relâchement au
boulot. Des vacances pourraient vous faire du bien,
alors foncez-y ! En plus de revenir bronzé(e), vous re-
viendrez en forme et personne ne pourra vous faire
perdre votre bonne humeur (même pas votre patron).
Côté cœur, les rayons du soleil vous illuminent et
vous ne passez pas inaperçu(e), le soleil vous va bien
au teint. Côté relationnel, c’est le désert ! N’hésitez
pas à sauter le pas pour inviter vos proches à sortir,
ils peuvent être un bon tremplin pour faire de nou-
velles rencontres.
poissons 20 fév. / 21 mars
Le soleil, au sens propre comme au figuré, fera son
apparition dans votre vie… Les vacances se rappro-
chent à grands pas bien qu’on dirait que vous y êtes
depuis longtemps. Mars, aligné avec Saturne vous
offre des nouvelles possibilités professionnelles. Le
23 vous irez chez le dentiste et le 28 faites attention
à vos talons, ils risqueraient de se casser. Le 29 vous
irez chez le cordonnier et le 30 vous gambaderez
dans vos espadrilles. N’oubliez pas le 21, concert de
flûte de Pan à l’auditorium de Paris.
18 — 19 —
le bon astro Juin 2013
20 — rive gauche 21 — rive gauche
acteur de la nouvelle scène hip-hop française, rim-
cash est de ces artistes qui font souffler un vent
nouveau sur le rap. son 1er album, Vie d’Ordure, des
productions modernes, parfois très proches de
l’électro, une plume acérée entre punchlines inci-
sives et flows mélodiques, un ras-le-bol assumé du
rap bitume dans lequel il ne se reconnaît pas.
Le grand public te connaît peu encore, raconte-nous
ton parcours dans le rap
J’ai d’abord connu le rap par rapport à la danse. Je
devais avoir une dizaine d’années, un jour j’ai vu des
mecs faire une démo de break dans un centre cultu-
rel et j’ai accroché tout de suite. C’était tout nouveau,
j’ai trouvé ça fou, j’ai eu comme un déclic. J’ai ensuite
beaucoup rappé, fait beaucoup de freestyle, puis,
vers 2005, j’ai décidé de faire des vrais morceaux,
de commencer à structurer tout ça. On a alors sorti
2 mixtapes sur le net avec Didaï, mon acolyte de tou-
jours ; on était personne et on a eu tout de suite de
bons retours. On a sorti un clip, Motherfuckermook,
qui a tout de suite bien marché, et qui nous a permis
de nous connecter avec beaucoup de monde rapide-
ment. Ensuite, il y a le morceau avec Triptik, Ce que
veulent les jeunes, qui a bien tourné, puis on a sorti
un EP avec Greg Frite et maintenant c’est parti pour
mon album solo, Vie d’Ordure !
Comment est né cet album et quels en sont les
thèmes principaux ?
Je n’avais rien défini par rapport aux thèmes, je
marche plus au feeling avec l’instru. Déjà c’était
important de faire quelque chose de différent de ce
qu’on a bouffé ces dernières années, j’ai essayé de
mettre ma sauce. C’est un album assez personnel,
je parle de ma vie, je dévoile différentes parties de
ma personnalité, de thèmes qui me sont importants
à mes futilités, passant de morceaux posés à des
tracks pêchus, plus festifs ; c’est vraiment quelque
chose que je n’avais pas fait avant. Le morceau Vie
d’ordure par exemple parle de périodes où j’avais une
mauvaise hygiène de vie, de certaines fois où j’ai pu
un peu dépasser les bornes, comme illustre la phrase
« on fait du rap mais on a des vies de stars du rock ! »
J’ai dû me recadrer et j’avais envie de parler de ça. Et
de faire mon puzzle avec ça, des moments sérieux
aux futilités. Il fallait que le résultat soit homogène.
Que le mec qui écoute l’album, quand il appuie sur
le bon rappeur
Rimcashvie d’ordure
Texte & Photo Arnaud Chaillou
20 — rive gauche 21 — rive gauche
play, il n’ait pas envie de changer de chanson et qu’il
ne se lasse pas jusqu’à la dernière piste. J’ai essayé
de faire plein de styles de rap différents avec des
sons très actuels, certains ont plus d’inspirations
des années 90, il y a même un peu d’électro. J’essaye
de prendre des risques, de tenter des choses que les
autres ne font pas forcément.
C’est vrai que les sons sont très variés, quelles sont
tes inspirations ?
J’ai des gouts très éclectiques, j’écoute du rap mais
aussi de l’électro, mon père m’a élevé à Gainsbourg et
Brel. Il y a vraiment de tout.
Comment tu vois ton avenir ?
J’espère déjà que l’album va bien marcher et me per-
mettre de franchir un palier. Et ensuite continuer à
faire du son, des concerts et sortir d’autres albums.
C’est ça la suite logique.
En concert à la Bellevilloise le 15 juin
22 — rive gauche 23 — rive gauche
les bons plans
Studio 5 - Bar & BurgerBurgers made in France
souhaitons la bienvenue à un petit nouveau dans le
quartier de saint-Michel, le restaurant studio 5 ! en
effet, il y a moins d’un mois, géraldine et alexandre
ont choisi de poser leurs valises au 92, boulevard
saint-germain et de régaler tout le quartier de leurs
burgers à la française.
Ici, tout est fait maison, préparé avec amour comme
les délicieuses frites qu’ils épluchent pour vous tous
les matins et que vous pouvez assaisonner selon
vos désirs ; Paprika, herbes de Provence, graines
de céleri... original tout ça ! Chez Studio 5, on a tout
misé sur la qualité, comme le dit la charte de la
maison affichée dans le restaurant. Buns artisanaux
livrés tous les matins, steaks 100% français fondant
de qualité supérieure, fromages issus du terroir
français, légumes frais et sauces préparées par
leurs soins ! À la carte, plusieurs salades ainsi
que 5 burgers originaux, et chaque semaine le
restaurant propose une nouvelle recette inventive
avec des mélanges d’ingrédients comme des
burgers à la féta avec des tomates confites ou par
exemple au chèvre-miel et herbes de Provence. Et
si vous avez encore faim, régalez-vous des desserts
made in US artisanaux, cheesecakes, brownies
ou cookies. Mais Studio 5 n’est pas réservé qu’aux
gourmands de la Rive Gauche, c’est également un
bar, on peut venir simplement y boire un verre entre
amis. La carte des cocktails est étoffée, proposant
la plupart de vos breuvages favoris comme les
fameux Cosmo, Mojito ou Sex on the beach. S’il vous
prend l’envie de tester de la nouveauté, laissez-vous
tenter et sirotez le cocktail maison, le Studio Beach,
Malibu/crème de pêche/jus d’orange/grenadine ou la
bière Studio 5, à 4.50 € et 3,50 € en happy hour, les
prix les moins chers du quartier ! Pour accompagner
tout ça à l’apéritif, Géraldine et Alexandre ont
pensé à tout, ils proposent des mini-burgers et des
nachos savoureux ! Chez Studio 5, c’est également
possible de prendre à emporter, mais également
de privatiser tout ou une partie de la salle pour vos
événements. Pour les amoureux de la bonne bouffe,
pour découvrir ou redécouvrir le burger.
Studio 5 - Bar & Burger
92, Boulevard Saint Germain - 5e
Tél : 01 81 29 26 73
www.studio5-hamburger.fr
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 2h
Le dimanche de 12h à 18h
texte Arnaud Chaillou
Photos DR
22 — rive gauche 23 — rive gauche
les bons plans Texte Camille Clance
Photo Jade Moyez
PFA TravelPlus simple la location
il était une fois, dans le joli quartier du Marais,
une agence de voyages spécialiste en location
saisonnière nommée pfa travel. une agence qui
guide les propriétaires et accueille les touristes.
rencontre.
Plantons le décor : vous êtes propriétaire d’un pied-
à-terre parisien que vous n’occupez que pendant les
soldes et à Noël. Un bien précieux qu’il ferait bon
d’optimiser pendant qu’il est inoccupé : PFA Travel
prend en charge la location de votre bien, sa mise
à disposition, l’accueil des locataires, et tout ce qui
en découle. Bien qu’ils fleurissent ces temps-ci sur
le net, les dispositifs de location saisonnière sur
Paris ont rarement figure humaine. Avec ses bureaux
cosy de la rue de la Cerisaie, son équipe anglophone
qui compte plus de 10 années de bons et loyaux
services et son parc d’une trentaine d’appartements
« sélectionnés selon des critères rigoureux de
confort et de géo-localisation », PFA Travel s’annonce
comme le service qui fait la différence. Ciblant
principalement les touristes et businessmen,
l’agence propose à la location des appartements
principalement situés dans les arrondissements de 1
à 7 ainsi que Montmartre (quartiers privilégiés par les
locataires anglo-saxons notamment). « La location
temporaire s’annonce comme une alternative idéale
à la résidence en hôtel. Parce qu’elle s’avère moins
onéreuse, mais aussi pour son coté convivial et
chaleureux. Quel touriste n’apprécie pas l’expérience
de vivre dans un immeuble typiquement parisien ? »
nous explique Damien, le directeur de l’agence. Ainsi,
PFA Travel prend en charge la location de A à Z dans
l’unique but de simplifier au maximum la démarche
pour les propriétaires. « Nous proposons un service
clé en main : un planning virtuel est mis en ligne sur
notre site, le propriétaire est donc en mesure de
réserver lui-même les périodes durant lesquelles
il souhaite disposer de son bien. Nous gérons
aussi le ménage, l’entretien et le suivi qualité de
l’appartement, une sélection rigoureuse et l’accueil
check-in et check-out du locataire temporaire, mais
aussi les assurances et diverses charges satellites. »
L’autre bonus pour le propriétaire : l’assurance
d’une location respectueuse du voisinage et de la
copropriété. Plus aucune raison, donc, de laisser
sommeiller les petites mines d’or parisiennes !
PFA Travel
7, rue de la Cerisaie - 4e
Tél. : 01 49 96 43 44
www.parisfurnishedapartments.com
24 — rive gauche 25 — rive gauche
la bonne expo Texte Sophie Rosemont
Photo Internationale situationniste, annonce pour l’ouverture
du bar La Méthode, [octobre 1958] & Internationale situation-
niste, conférence de Munich, avril 1959 - BnF, dpt. Manuscrits,
fonds Guy Debord
Guy Debord
la révolte visionnaire
il a arpenté la rive gauche –et pas seulement avec
ses idées renversantes et son intellectualisme fou.
il est grand temps de revenir sur le parcours de l’au-
teur de La Société du Spectacle, actuellement invité
à la bnf.
« Ne travaillez jamais », écrivait-il à la craie sur un
mur de la rue de Seine. Pourtant, son œuvre hante
encore notre pensée actuelle, et résonne bien sou-
vent comme un mauvais présage –bien que son
engagement et sa curiosité demeurent des carbu-
rants précieux pour tout ceux qui souhaitent (encore)
réfléchir…
Certes, un article ne saurait suffire à résumer la vie et
l’œuvre de Guy Debord (1931-1994). Mais l’exposition
parvient à nous en tracer les grandes lignes. Debord,
c’est celui qui naît à Nice, qui perd son père à l’âge
de quatre ans, qui découvre Paris en pleine fièvre
d’après guerre. C’est celui qui, à 19 ans, s’inscrit au
mouvement lettristre sous influence dadaïste. Celui
qui fonda en 1957 L’Internationale Situationniste,
avant-garde radicale de mai 68 qui s’éteindra en
72 après avoir fait le grand écart entre politique et
artistique. Celui qui se marie deux fois. Celui qui écrit
La Société du Spectacle, paru en 67, immédiatement
identifié comme le plus vibrant des pamphlets anti-
capitalistes, où il dénonce (entre autres) les impi-
toyables rouages des médias. Bien avant notre crise
actuelle, il évoquait le pouvoir de nuisance d’une
« économie toute puissante (…) devenue folle. » Celui
qui part s’isoler loin de Paris, en Italie puis en Haute-
Loire. Celui qui mène une vie entière et désordon-
née, dévorée par une polynévrite alcoolique et dont
la conclusion fut un suicide, alors qu’il était tombé
dans l’oubli.
Dans les salles de la BNF, on découvre, ébahi, les très
nombreux petits carnets remplis de notes du pen-
seur. Philosophie, histoire, politique, tout est classé
par thématiques. En plus d’être un auteur prolifique,
Debord était, ô paradoxe, un génial publicitaire avant
24 — rive gauche 25 — rive gauche
l’ère des DC superstars. Son sens de la formule fai-
sait mouche à chaque fois. Vidéos piquantes, bandes
dessinées d’époque détournées, cartons insolites
et souvent très amusants (« Si vous vous croyez du
génie ou si vous estimez posséder seulement une
intelligence brillante, adressez-vous à l’Internatio-
nale lettriste », etc.). Parmi les supports servant la
cause des situationnistes, le cinéma, très présent
tout au long du parcours…
Justifiant le titre de l’exposition, toute une partie est
consacrée au « jeu de la guerre », « Kriegspiel » en
V.O., imaginé par Guy Debord d’après les écrits du
théoricien allemand Carl Von Clausewitz. La pensée
politique n’exclut pas le ludique… Il lui prendra beau-
coup d’énergie entre 1977 et la fin des années 80, et
un jeu vidéo s’en inspirera en 2008 –nouvelle preuve
de l’infinie modernité de Debord.
Jusqu’au 13 juillet
Guy Debord, Un art de la guerre
Bibliothèque nationale de France (BNF)
François Mitterrand, quai François Mauriac - 13e
Entrée 7 € - www.bnf.fr
I
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
© Arnaud Chaillou
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Les douceurs d’Odette
le paradis du bonbon
Texte & Photo Arnaud Chailloule conte est bon
28 — rive gauche
les bonbons, patrick est tombé dedans à la nais-
sance ! né de parents pâtissiers confiseurs, il a la
gourmandise dans le sang. comme une évidence,
il en a fait son métier et a ouvert il y a plus de
quinze ans son stand de bonbons, « les douceurs
d’odette », en hommage à sa maman, sur la place de
l’odéon.
Il y en a des sucrés, des acidulés, des très anciens, de
la guimauve, certains sont assez mous pour les gens
qui n’ont pas beaucoup de dents ! En tout plus de 150
sortes de bonbons, de toutes les formes, de toutes
les tailles, de toutes les couleurs, de quoi faire des
heureux, petits comme grands ! Et rendre heureux
les gens, c’est une vraie vocation pour Patrick. Son
stand, c’est un peu une institution dans le quartier,
clientèle d’habitués comme clientèle de passage, il
voit défiler le tout Paris avide de fraises tagada et
autres !
« Les bonbons, ce n’est pas que pour les enfants, ça
s’adresse à tout le monde, j’essaye d’en avoir pour
tous les goûts ! Les jeunes s’arrêtent, demandent
à leurs parents, et souvent ce sont les adultes qui
choisissent. En général, le père a complètement oublié
son gamin et remplit son petit sac à son goût ! J’ai
des clients de tous les types, je pense par exemple
à un couple de retraités qui se déplace du 16e pour
leurs petites friandises, le mari a 94 ans et la femme
92, ils viennent toutes les semaines et chacun fait
son sac. J’ai des comédiens célèbres comme clients,
des avocats, des hommes politiques même. Philippe
Manœuvre, par exemple, je l’adore comme client ! Il
arrive, il est comme un gamin, il prend son sac et il
se lâche ! C’est un fou de bonbons. Il y a également
énormément de touristes, c’est dû au quartier mais je
peux vous dire qu’ils se lâchent aussi ! »
Pas étonnant, le stand est une véritable farandole
de formes et de couleurs, véritable ode à la
gourmandise. On y retrouve tous les bonbons de
notre enfance comme les caramels au beurre salé,
les nounours en chocolat, la guimauve et la réglisse,
les Dragibus ou le nougat de Montélimar, amandes,
pistaches et noisettes enrobées de chocolat. Les
gamins eux aiment les crocodiles, les araignées ou
les schtroumpfs, tous les bonbons avec des formes
originales et des couleurs flashy. Bref, pour tous les
amateurs, petits ou grands, les douceurs d’Odette
est le paradis des gourmands.
Place de l’Odéon - 6e
Ouvert de 10h du matin jusqu’à minuit, 7 jours sur 7
28 — rive gauche
30 — rive gauche
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Expos
Jusqu’au 11 juin, Arnaud Kasper, sculpteur-peintre
Hôtel Lutétia 45, boulevard Raspail - 7e
www.lutetia-paris.com
Jusqu’au 15 juin, Poètes et peintres à Paris, avec les
éditions Maeght. Lithographies.
Espace Neolux 9, place Furstemberg - 6e
www.neolux.fr
Jusqu’au 26 juin, Virginie Roux Cassé. Peintures sur
le thème des souvenirs imaginaires.
Galerie Minyom Art - 3, rue de l Abbé Groult - 15e
Jusqu’au 29 juin. Hors-champs nés de la vague de
Christine Labrune. Peintures.
Galerie David Hicks 12, rue de Tournon - 6e
www.ruedetournonparis.com
Jusqu’au 29 juin. Fortuna de Nina. Sculptures.
Galerie de Buci, 73, rue de Seine - 6e
www.galeriedebuci.com
Jusqu’au 30 juin. Mesures et disparitions de Kees
Visser, Krijn de Koning et Navid Nuur.
Trois artistes conceptuels néerlandais de premier
plan qui sont en passe de conquérir la France. Ces
artistes cherchent et jouent tous trois avec les
formes, les couleurs et les définitions de l’art. Deux
partant davantage d’une démarche abstraite, le
troisième d’une démarche plus lyrique. Cependant,
ce qu’ils partagent, c’est leur aspiration à poétiser
leur interprétation conceptuelle de la réalité.
Institut Néerlandais 121, rue de Lille - 7e
www.institutneerlandais.com
Jusqu’au 30 juin, Social Codes de Yannick Fournié.
Peintures. Portraits de « cops » (flics en anglais)
engagés et vivifiants.
Galerie Geraldine Banier, 54, rue Jacob - 6e
Jusqu’au 13 juillet. Avec de Carsten Höller.
L’ensemble des œuvres de l’exposition Avec de
Carsten Höller est réalisée « avec » un artiste,
Philippe Parreno, un architecte, François Roche,
un photographe, Attilio Maranzano, un parfumeur,
Ben Gorham, un maquettiste, Rigobert Nimi, un
taxidermiste, Yves Gaumetou et des jumeaux non
dénommés. Le degré du « avec » est pourtant
variable, et se situe quelque part entre d’une part
une addition à une œuvre existante, et d’une autre,
une vraie collaboration, ou une commande à un
producteur.
Galerie Air de Paris 32, rue Louise Weiss - 13e
www.airdeparis.com
Jusqu’au 15 septembre, Planète Grenouille de Cyril
Ruoso, lauréat de la bourse professionnelle du prix
photo du Muséum en 2012.
Une exposition qui montre les grenouilles dans tous
leurs états : naturels comme culturels, scientifiques
et sociétaux, spectaculaires et poétiques…
Exposition en accès libre tous les jours de 8h à 19h30,
sur les grilles de l’école de Botanique du Jardin des
Plantes. Muséum national d’Histoire naturelle. 36,
rue Geoffroy Saint-Hilaire - 5e
accessoires de vie pour chiens
eT chaTs
26, rue de mauBeuGe 75009 / Tél. : 01 48 78 70 14pour l’éTé venez GâTer
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Glady’s
30 — rive gauche
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
ÉvÉnEmEnts
Les 15 et 22 juin de 10h à 13h.
Visite du périphérique, porte à porte. Les participants
embarquent Porte d’Orléans pour une visite en car
de trois heures. Ouvert à tous, 10 €.
www.caue75.fr
Les 29 et 30 juin, l’ethnologie va vous surprendre !
Week-end en accès libre et gratuit. Qu’est-ce que
l’humain ? Comment s’organisent et évoluent les
sociétés ? Qu’est-ce que la culture ? Autant de thèmes
abordés tout au long de ce week-end exceptionnel
dans des conférences portées par des scientifiques
de renommée internationale, des visites spéciales
« ethnologie » sur le plateau des collections, des
projections de films en salle de cinéma, des siestes
électroniques « ethno » ou encore des débats au
Salon de Lecture Jacques Kerchache.
www.quaibranly.fr
CinÉma
Le 15 juin, Clôture du Festival du Film Humanitaire à
19h : La condition de la femme.
Projection du film Sarabah de Maria Luisa Gambale,
Gloria Bremer et Steven Lawrence suivie de la remise
du Prix du Jury. Ce festival, gratuit, se veut ouvert à
tous. L’objectif de cet événement est de sensibiliser le
public à l’action humanitaire et à des problématiques
délaissées par les médias classiques.
Maison des associations de solidarité, 10, rue des
Terres-au-Curé - 13e
www.festivaldufilmhumanitaire.com
32 — rive gauche
les bonnes adresses
GLADY’S
26, rue de Maubeuge - 9e
Tél. : 01 48 78 70 14
AUTO-éCOLE FAMILY AVON
13, rue Francis de Pressensé - 14e
Tél. : 01 53 90 89 61
WATT
3, rue de Cluny - 5e
Tél. : 01 43 54 99 85
LOULOU’ FRIENDLY DINER
90, boulevard Saint-Germain - 5e
Tél. : 01 46 34 86 64
STUDIO 5 BAR & BURGER
92, bd Saint-Germain - 5e
Tél. : 01 81 29 26 73
RENOV’CAVE
3, rue de l’Amiral Roussin - 15e
Tél. : 01 53 58 91 85 - 06 51 71 15 35
WATERBIKE
49, avenue de la Motte-Picquet - 15e
Tél. : 01 45 66 06 99
L’INDONESIA
12, rue de Vaugirard - 6e
Tél. : 01 43 25 70 22
LES ARTISANS LUNETIERS
7, rue des Quatre Vents - 6e
Tél. : 01 43 54 94 65
TEN
2, rue du Sabot - 6e
Tél. : 01 42 22 16 60
LES PARFUMS DE ROSINE
36, rue de Bourgogne - 7e
Tél. : 01 53 59 84 24
105 Galerie de Valois - Jardins du Palais Royal - 1e
Tél. : 01 42 60 11 51
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