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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Rive Gauche du mois de Novembre 2013
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elle est pas belle la vie ?!
Novembre 2013 - n° 33 - www.lebonbon.fr
paris rive gauChe
Photos © Flavien [email protected]: 06 98 31 34 92Modèle: Sigrid Bouaziz
• 1
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteurs en chef
Sophie Rosemont
& Arnaud Chaillou
Directeur artistique
Tom Gordonovitch
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Stagiaires
Marie, Maurine
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01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
12, rue Lamartine
75009 Paris
SIRET
510 580 301 00032
Imprimé en France
Chefs de publicité[email protected]
06 51 61 43 [email protected]
06 79 81 07 46
Ce mois de novembre n’a jamais eu le vent en poulpe. Le pauvre, il a
les fesses coincées entre deux chaises. Ce n’est plus le mois d’octobre,
mais ce n’est pas encore le mois de décembre. Et puis les fêtes sont
encore loin, bien trop loin.
Et puis, et puis… il pleut un jour sur deux. Il fait de plus en plus froid. Il
fait nuit quand on se lève. Il fait aussi nuit quand on rentre. Les feuilles
mortes se ramassent à la pelle. On attrape un rhume. Puis on attrape
une angine. Et puis la grippe, tiens. On a envie de dormir, mais on dort
moins. On court tellement qu’on n’a pas le temps de s’arrêter devant les
vitrines de Noël. On n’a plus un rond pour les cadeaux, de toute façon.
On a froid. On radote, aussi.
Mais en novembre, Paris est jolie. La Seine suit son cours. Le bus arrive
à temps. Le soleil apparaît parfois, éclairant la coupole dorée des Inva-
lides. On n’a plus de scrupules à manger du chocolat. Les bons films
sortent maintenant. C’est la nouvelle saison des expos. On se réchauffe
sur le dancefloor des clubs. On passe sa vie en concerts. On marche
vite, mais pas trop. On va bientôt avoir des cadeaux. Le rush de la ren-
trée est passé. On a envie de tester les nouveaux restos. Il est temps de
s’acheter un nouveau manteau. Et un nouveau bonnet, tiens. L’année
2014 approche à grands pas. La crise va finir. La vie est belle.
Chers Bonbons, je vous souhaite un joli mois de novembre. Haut les
cœurs !
Sophie Rosemont, Rédactrice en chef
édito
Spécialiste en vitrage et miroiterie d’art, nous vous
accueillons à Paris dans le 7e arrondissement et intervenons
dans toute l’Île de France.
27, rue Augereau Paris 7e - 01 45 51 87 79 www.alti-jacques.com
• 3
13. Metamorphose
25.Les Beatles, toujours dans l’air
7.La Fondation des États-Unis
11. La Closerie des Lilas
16. Jean-Luc Godard
9. Peter Von Poehl, folk rhapsodie
15. Masculin/Masculin
23. Biérocratie, c’est Ma bière !!!
11 13
sommaire
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6H
AU DIVAN DU MONDE
VENDREDI 6 DécEMBRE
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• 5
Kellylee evans en acoustiqueNée d’une mère infirmière d’origine
jamaïcaine et d’un père biochi-
miste, cette chanteuse canadienne
chante le jazz comme personne.
Depuis Fight of Flight (2007), elle
écume les scènes et les studios,
tant sur ses propres chansons que
sur des reprises de Nina Simone.
C’est en session acoustique qu’elle
va venir défendre son dernier
album, sous influence pop et hip-
hop, I Remember When.
Le 25 novembre à 20h
centre culturel canadien
5, rue constantine - 7e
La photo reine de saint-Germain-des-PrésPour sa 3e édition, le Festival Photo
Saint-Germain-des-Prés investit pas
moins d’une cinquantaine de lieux du
6ème arrondissement autour du thème
« Visages et corps ». Via portraits, auto-
portraits, nus, documents de recherche
ethnologique ou photographies d’archives
médicales ou judiciaires, le corps nous en
dit long sur notre esprit…
Du 6 au 23 novembre
toutes les infos sur
www.photo-saintgermaindespres.com
rodin élève et maître« L’antique est ma jeunesse »,
disait Rodin. D'où la pertinence de
cette exposition qui propose aussi
bien les œuvres antiques (entre
autres issues de la collection du
sculpteur) qu'une sélection pas-
sionnante de quarante-cinq
sculptures, dix-sept dessins et
une peinture. Il ne s'agit pas d'une
confrontation mais d'un dialogue
qui frappe, encore et toujours, par
sa modernité. Superbe.
Du 19 novembre au 16 février
Rodin, la lumière de l'Antique
Musée Rodin
79, rue de Varenne - 7e
Le bon timinG
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Paris Rive Gauche
La Fondation des états-Unis fait partie de la Cité Universitaire, un campus unique à Paris. sa vocation première est de permettre à des étudiants étrangers faisant leurs études à Paris de se loger à très bas prix. elle propose également à partir du mois de novembre un programme culturel riche, gratuit et ouvert au public !
Par le biais de partenariats, la
Fondation aide certaines grandes
universités américaines (Stanford,
Chicago…) qui ont des pro-
grammes à l’étranger à s’implan-
ter à Paris. 267 chambres dont
des ateliers d’artistes, des lofts
d’artistes, un studio de répétition
sont disponibles aux étudiants
américains et aussi aux étudiants
de toutes nationalités.
Idéal pour ces jeunes Parisiens
d’adoption qui peuvent profiter
de toutes les richesses que
peut leur apporter le campus
(théâtre, piscine, parc, terrains
de sports…).
Cet automne, dans sa volonté
de s’ouvrir vers le reste de Paris
et au quartier, la Fondation
relance un programme culturel
qui avait été arrêté depuis deux
ans. Au programme, concerts
de musique classique de leurs
jeunes virtuoses, expos de
peintres, sculpteurs, perfor-
mances…
Deux jeudis par mois, le bâtiment
ouvre ses portes au public pour
des concerts dans le magni-
fique grand salon de la maison
(200 places), classé monument
historique, doté d’un superbe et
rare piano Steinway classe D et
tapissé de fresques des années
30, qui retracent l’histoire de la
l’art en France. Les musiciens,
pré-professionnels, sont tous
des étudiants qui ont un niveau
d’élite, ayant gagné une bourse
pour venir perfectionner leur art
à Paris auprès de grands pro-
fesseurs et aussi se produire en
Europe. C’est une vraie chance
de pouvoir les voir en concert à
Paris, ils représentent la nouvelle
vague de la musique classique,
sont très rigoureux, à la fois très
classiques et assez expérimen-
taux, avec une volonté d’éclec-
tisme dans le répertoire. C’est
également l’occasion d’échanger
avec les artistes à chaque fin
de concert, la Fondation des
États-Unis organisant un pot
avec à boire et à grignoter à ces
occasions.
Programme :
Jeudi 14 novembre :
Quantum Quartet showcase
Jeudi 28 novembre :
PONT (porte ouverte aux nou-
veaux talents) showcase
15, boulevard Jourdan - 14e
tél. : 01 53 80 68 80www.feusa.org
La bonne FondationArnaud Chaillou Communiqué Photo Arnaud Chaillou
La Fondation des États-Unis
• 7Paris Rive Gauche
avec un sublime troi-sième album hautement mélodique, le suédois et Parisien d’adoption justifie une nouvelle fois toute la place qu’il prend dans nos cœurs mélomanes.
La bonne étoiLeSophie Rosemont Texte Photo Julien Bourgeois
Peter Von Poehl, folk rhapsodie
Depuis la sortie de May Day, en
2004, on rongeait notre frein.
Certes, on avait entendu son folk
reconnaissable entre mille dans
des films connus et reconnus tels
que L’Arnacoeur et La Guerre est déclarée. Mais les dix morceaux
de Big Issues Printed Small valaient la peine d’attendre :
quarante musiciens au service
du songwriting sensible et ô
combien précieux de Peter Von
Poehl. Rencontre.
ce qui saute aux oreilles, c’est ce
contraste entre l’orchestration,
très dense, et la production,
plutôt lo-fi…
Contrairement à mes anciens
disques, cet effet a été recher-
ché. J’ai pris beaucoup de temps
pour faire ce disque, l’enregistrer
en une seule journée, avec tous
les musiciens dans une seule
pièce et cette production que je
souhaitais garage. Les chansons,
je les ai écrites très vite, mais,
dans le mini-bus qui nous emme-
nait au studio, situé en pleine
campagne suédoise, je reprenais
encore une note par ci, un vers
par là…
D’où ce titre, Big Issues Printed
Small ?
Oui, et aussi pour accompagner
la pochette, qui représente une
œuvre de ma sœur. Le titre est
aussi lié de près à l’une de mes
ambitions : capturer l’instant.
Vous avez aussi travaillé sur de la
poésie, le recueil de votre com-
pagne Marie Modiano (Espérance
Mathématique) et le cinéma,
avec Main dans la Main de Valé-
rie Donzelli…
J’ai sorti mon premier album
solo tard, jusque là je travaillais
surtout pour les autres. Going Where The Tea-Trees Are a connu
une bonne réception et, de
2005 à 2009, j’ai passé ma vie
en tournée. Je ne me suis arrêté
que pour enregistrer mon second
album. J’avais des propositions
pour des projets intéressants
mais que j’ai dû refuser. Ces der-
nières années, j’ai repris cette
bonne habitude des collabora-
tions, de préférence éclectiques
afin de découvrir le plus de
choses possibles : la comédie
musicale de Valérie Donzelli mais
aussi Vanishing Waves, un film de
science-fiction lituanien !
• 9
Au fait… Quand avez-vous com-
mencé à chanter ?
Très tôt. Tous les matins, les
enfants suédois chantent à
l’école, accompagnés de plu-
sieurs instruments, souvent des
harmoniums – c’est l’avantage
des pays protestants ! L’éduca-
tion musicale est primordiale.
Après des années passées Rive
droite, vous venez de vous instal-
ler Rive gauche. Heureux ?
J’habite avec ma famille à la
frontière du 6e et du 7e, et, je
dois l’avouer, c’est très exo-
tique. L’impression permanente
d’être un touriste est plutôt
agréable… Ça change de ne
pas être entouré des mêmes
personnes de 30 ans, avec la
même barbe, la même chemise
à carreaux, la même allure. C’est
rafraîchissant de voir des vieilles
dames avec des petits chiens, ou
des hommes très gros avec des
voitures de sport. L’homogénéité
m’étouffe !
D’où vient cette allergie ?
C’est l’essence de la culture
scandinave dans laquelle j’ai
grandi : nous devons tous être
pareils. C’est ce que j’ai fui, dès
mes 16 ans, car cela m’angoissait.
Ce que j’ai aimé dans Paris, c’est
tous ces éléments hétéroclites
qui cohabitaient assez paisible-
ment, même si cette diversité a
tendance à s’effacer…
Peter Von Poehl, “big issues Printed small” (PVP/differ-ant)
En concert le 14 novembre
au Café de la Danse
www.petervonpoehl.com
Paris Rive Gauche
“il n’était pas de bon café plus proche de chez nous que la Closerie des Lilas, et c’était l’un des meilleurs cafés de Paris. il y faisait chaud, l’hiver ; au printemps et en automne, la terrasse y était très agréable…” ernest Hemingway
La bonne institUtionArnaud Chaillou texte Photo Arnaud Chaillou
La Closerie des Lilas, le temps s’est arrêté
Il n’est point besoin de présenter la Closerie des Lilas. Établissement
mythique parisien, lieu où se côtoyaient jadis et où se côtoient encore
aujourd’hui artistes et intellectuels, cette institution est comme l’âme
du quartier de Montparnasse depuis plus d’un siècle et demi. Des pho-
tos, des fresques, des affiches, des anecdotes… Il flotte toujours ici une
certaine ambiance littéraire. Les propriétaires de l’établissement sont
très attachés à Paris et à l’histoire de la littérature, leur souhait est de
garder ce lien, de rester en contact avec le passé culturel de la Close-
rie. D’Émile Zola à Paul Cézanne, de Verlaine à Apollinaire, de Picasso
à Gide, les plus grands poètes, les plus grands esprits, les plus grands
artistes y reconstruisirent le monde à la mesure de leur démesure. Les
années passent, les générations se succèdent, la tradition des arts per-
dure à la Closerie. On n’y vient pas simplement pour manger ou prendre
un verre, une visite à la Closerie des Lilas est avant tout une sortie.
L’ambiance qui se dégage des lieux est très conviviale, pas guindée pour
un sou, digne de l’esprit parisien du Montparnasse du siècle précédent.
Trois lieux, tous dans un décor 1920 : le restaurant semi-gastronomique,
la brasserie parisienne et le bar à cocktails où tous les soirs à partir de
19h des musiciens mettent l’ambiance en s’emparant du piano. La Clo-
serie est une grande maison dont le sens du service, l’accueil impec-
cable et courtois mais aussi la cuisine excellente du chef Jean Pierre
Cassagne ravissent. Deux cartes bien distinctes, celle de la brasserie et
celle du restaurant. Tout est frais, de grande qualité et surtout tout est
préparé maison. Le spécialiste des desserts, William Lamagnère, ancien
de Ladurée réalise des merveilles accompagné de ses quatre pâtissiers.
Passer un moment à la Closerie, c’est s’offrir un temps de détente et de
convivialité dans un lieu hors du temps.
171, boulevard du montparnasse - 6e
tél. : 01 40 51 34 50www.closeriedeslilas.fr
• 11Paris Rive Gauche
Com
mun
iqué
Les bons PLans
Que diriez-vous d’une veste faite de la même étoffe que vos rêves ? il vous suffirait de l’enfi-ler comme une seconde peau pour vous retrouver parfaitement vous-même. Ce miracle s’appelle la Haute mesure. dans son salon d’essayage intime et feutré, teddy Parra met son savoir-faire minutieux au service de vos désirs.
Teddy reçoit la passion de la
couture en héritage par sa
grand-mère mercière. Après un
détour par la géologie, notre
hôte revient à son premier
amour, le vêtement, il y a quinze
ans, en devenant costumier pour
le théâtre. Parallèlement, il se
forme à l’excellence ; modélisme
et corseterie aux ateliers Bütsch’s
puis une formation de tailleur
au Greta. Devenu un expert,
Teddy n’a pas envie de faire
du prêt-à-porter : « j’avais envie d’appliquer ce que j’avais découvert dans le théâtre en me mettant à la disposition d’un metteur en scène. Me destiner au sur-mesure me
teddyParra, l’élégance à votre mesure
permet d’entretenir une relation privilégiée avec un client et d’offrir tout mon savoir-faire à la réalisation de son projet. » Grâce
à sa formation de modéliste,
Teddy se distingue des tailleurs
traditionnels en créant votre
empreinte morphologique ; pour
cela, pas moins de 50 mesures
sont nécessaires à la fabrication
d’un complet. Seul maître à
bord, Teddy passe parfois 60h
penché sur une veste de tailleur
aux milles couches cousues main
pour une mise en forme parfaite
et des finitions de la plus haute
qualité. Choix du col, du textile,
des couleurs, des boutons, des
doublures, des poches… Vous
arrivez avec une idée, elle prend
vie entre les mains de Teddy. Plus
qu’un vêtement sur-mesure, c’est
un acte d’amour qu’il nous offre
de fil en aiguille.
– éLise monnier
teddy Parra Créateur styliste tailleur22, rue de douai - 9e
tél. : 06 87 24 52 [email protected] : tPteddyParra
Ouvert mardi, jeudi et vendredi
de 10h à 20h
Mercredi et samedi sur
rendez-vous.
• 13
Com
mun
iqué
Com
mun
iqué
Les bons PLans
du linge de table aux coussins, rideaux, sacs ou draps de plage, artiga décline avec brio les possibilités des fameuses toiles basques.
À l’origine du succès d’Artiga,
un challenge, celui de Quitterie
Delfour lorsqu’en 1999, au
cœur des Landes, elle reprend
une entreprise de couture.
« C'était un vrai pari industriel et humain, se souvient-elle. Tout le monde délocalisait à l’époque mais pour ma part, je n’ai pas baissé les bras et je suis restée en France, pour pérenniser un savoir-faire artisanal qui me semblait indispensable. Certes, cela a un coût en termes économiques… Mais l'aventure en valait le détour ! » En effet :
deux collections par an, 600
références par saison dont
30% de nouveautés, 100 000
mètres de tissu fabriqués
artiga l’art de la toile
chaque année… Une réussite
commerciale, certes, mais
aussi créative. Dès son arrivée,
Quitterie Delfour a mis « en pole
position » le service création, à
qui elle a insufflé son habituelle
énergie : « Il faut donner de la puissance à nos couleurs, et notre région Aquitaine est une véritable source d’inspiration, avec son océan, ses montagnes, sa lumière et son architecture. »
Sur les 35m2 de la toute récente
boutique ouverte dans le quartier
de Saint-Germain-des-Prés,
on retrouve tout ce qui fait
le charme des toiles Artiga :
de la couleur, des rayures et
une qualité irréprochable. Et
d’ailleurs, pourquoi la Rive
gauche ? « Car la capitale est tout aussi importante que les régions françaises, répond Quitterie Delfour. J'affectionne particulièrement ce quartier, c’est un Paris chic, une clientèle qui apprécie nos produits, tant locale que touristique puisqu’Artiga est très demandé à l’étranger. » Enfin, si l’on devait
résumer Artiga en trois mots ?
« Créativité, qualité, plaisir » -
une affaire de cœur avant tout.
– soPHie rosemont
artiga maison22, rue des Quatre-Vents - 6e (métro odéon)tél. : 01 46 34 52 63www.artiga.fr
Paris Rive Gauche
depuis l’antiquité, l’homme dans son plus simple appareil est un sujet d’inspiration digne de ce nom mais que l’on a trop souvent négligé. décliné en peinture, sculp-ture ou encore photogra-phie, il gagne enfin un peu de reconnaissance grâce à cette exposition uni-quement consacrée au nu masculin.
L’automne 2012 fut chaud à
Vienne. Avec l’exposition Nacket Männer, le Leopold Museum
décidait de rendre à César ce qui
était à César, ou du moins son
corps dans toute sa nudité à un
homme oublié aujourd’hui – mais
enseigné comme il se devait lors
des formations académiques
des XVIIème, XVIIIème et XIXème
siècles.
Face à ce succès, le Musée
d’Orsay ne s’est pas privé d’un
Masculin/Masculin, d’autant
qu’il possédait suffisamment
d’œuvres en son sein pour tenir
la route d’une exposition testée
et approuvée par le Bonbon.
Le point fort de cet événement ?
De ne pas avoir cédé à la facilité
chronologique et d’avoir choisi
de procéder par thématique.
Les peintures du XVIIIe rencon-
trent notre art contemporain
en passant par le XIXe – fer de
lance d’Orsay – et l’art moderne
souvent avant-gardiste.
De Georges de La Tour à Lucian
Freud, de Munch à Pierre et
Gilles, de Winckelman à David
Hockney, de Gustave Moreau
à Robert Mapplethorpe, sans
oublier des sculptures saisis-
santes d’Herni Gréber ou Simart,
l’homme nu ne ressemble jamais
à un autre. Bien qu’un fil conduc-
teur se tisse, sans en avoir l’air,
tout au long de l’exposition :
star de l’Antiquité grecque, syno-
nyme de beauté et de force, il a
été, au même titre que la femme,
victime de ses émois comme de
la société changeante. En souf-
france ou extatique,
heureux de jouissance ou
empreint de mélancolie… On
l’apprécie aujourd’hui à sa
juste valeur et sous toutes ses
coutures.
Bien que le corps masculin ne
connaisse pas la gloire pérenne
de son alter ego féminin, il n’en
reste pas moins passionnant.
La mise en parallèle – voire la
confrontation – des formats, des
genres et des époques densifie
le propos de Masculin/Masculin.
Et pour ne rien gâcher, certains
spécimens sont très séduisants…
“masculin/masculin”L’homme nu dans l’art de 1800 à nos jours
musée d’orsay 1, rue de la Légion d’Honneur 7e Jusqu’au 2 janvier 2014
Tous les jours sauf le lundi,
de 9h30 à 18h,
le jeudi jusqu’à 21h45.
Plein tarif : 12€, tarif réduit : 9€
La bonne exPoSophie Rosemont Texte Photo Pierre et Gilles
Le nu masculin au musée d’Orsay
• 15Paris Rive Gauche
16 • Le bon en arrière
“ - Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ? - devenir immor-tel… et puis… mourir… ”. telle est la réponse laconique du romancier Jean Parvulesco - alias Jean-Pierre melville - à Jean seberg dans “ À bout de souffle ”. Une réplique qui prophétise la destinée de son auteur, Jean-Luc Godard. Chef de file de la nouvelle Vague, avant-gardiste tantôt adulé ou détesté, le célèbre réalisateur a transfiguré le cinéma à travers une œuvre subversive.
Jean-Luc Godard voit le jour le 3 décembre 1930, dans le 7ème
arrondissement de Paris. D’origine suisse, ce fils de médecin grandit au
sein d’une famille bourgeoise. En 1949, il s’inscrit à la Sorbonne pour y
étudier l’ethnologie.
Le Quartier Latin devient le haut-lieu de ses louvoiements intellectuels.
Épris de cinéma, il fréquente assidûment la Cinémathèque de l'avenue
de Messine et le ciné-club du Quartier Latin. Godard sévit d’abord en
tant que critique : il collabore à La Gazette du Cinéma, puis s'impose
comme l'un des fleurons des Cahiers du Cinéma. Il se lie alors d’amitié
avec les « jeunes Trucs » du cinéma français : André Bazin, François
Truffaut, Jacques Rivette et Eric Rohmer. Ensemble, ils incarnent la
« Nouvelle Vague » de réalisateurs, terme qui naît sous la plume de
Françoise Giroud en 1957.
En 1959, Jean-Luc Godard réalise À bout de souffle, son premier long-
métrage qui raisonne comme un manifeste provocateur. Jean-Paul
Belmondo y vole une moto, tue un motard et aime Jean Seberg, femme-
enfant mutine et scandaleuse. Le réalisateur affirme sa volonté : cultiver
l’art de la mise en abyme et donne la part belle à la dimension critique
qui supplante l’histoire. À travers ses nombreux films – Une femme est une femme (1961), Le Mépris (1963), Pierrot le fou (1965), et bien d’autres
encore – Jean-Luc Godard réinvente sans cesse la forme narrative du
cinéma pour créer des films libres, affranchis de convenances éculées.
Une audace qui lui vaut, encore aujourd’hui, d’être considéré comme
l’un des plus grands créateurs du XXème siècle.
– CHLoé brézet
Jean-Luc Godard, trublion du 7e art
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• 17
Loraine, depuis qu’on s’est roulé des grosses pelles à
la Fidélité je suis fou de toi. Pars pas stp <3. R.
Charles, tu me manques déjà. Carlotta
Bruno. 50. a. cel.rp.vipCh.bel.blonde. Libre.Pour. faire. La. Fete.
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"Loraine, laisse tomber la Réunion, on file à Rio."
Loraine, avec qui je vais rentrer bourrée chez
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Joyeux anniversaire mon
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Hugo sort un peu du Bois
"Hugo Berlingot, triso rigolo, promis,
on va courir enemble !"
Buen viaje carlito!!!!
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18 • Paris Rive Gauche
Metamorphose,deviens papillon
Faire son shopping chez métamorphose, c’est un peu comme avoir sa personal shoppeuse qui sélectionne les pièces qui donneront le petit plus indis-pensable à vos looks de tous les jours.
La mode est au changement. Que ce soit pour aller
travailler, pour sortir le soir ou pour aller bruncher,
les femmes modernes désirent toujours avoir un
look impeccable. À deux pas de Saint-Germain-
des-Prés, la boutique Métamorphose, ouverte il
y a à peine 5 mois, est déjà le repère de toutes
les femmes coquettes de la Rive gauche. Et pour
cause, Yoanna, la patronne, diplômée en stylisme et
modélisme est incollable en matière de tendances.
Sa sélection des pièces inévitables de cet hiver,
manteaux, fourrures, cuirs, pulls, pantalons, robes,
maroquinerie et bijoux est très pointue. Toujours
aux aguets, elle arpente les salons spécialisés et
les boutiques, l’œil constamment ouvert sur ce qui
se fait et ne se fait pas ailleurs, et ne sélectionne
que des pièces de créatrices triées sur le volet, qui
apporteront à votre garde-robe la touche d’origina-
lité qui saura vous différencier des autres.
Dans sa petite boutique au design dans l’air du
temps, très 6ème arrondissement, Yoanna habille
aussi bien les jeunes filles de 16 ans que les femmes
qui ont la soixantaine. Il y en a vraiment pour
tous les goûts mais aussi pour toutes les bourses
(Gamme de prix très large de 29 à 1 149€). Méta-
morphose propose à ses clientes pour cet hiver des
pulls, gilets, mitaines ou bonnets de la créatrice
péruvienne Stella Pardo, de superbes pièces 100%
Alpaga, de quoi être belles en restant au chaud !
Les marques Malene Birger (créatrice Danoise),
April, May ou Post Diem peu distribuées dans la
capitale sont aussi présentes avec des vêtements
coups de cœur de Métamorphose. Sur ses portants,
Yoanna propose également une sélection de ses
propres créations. Que serait la mode féminine sans
les sacs, ceintures et bijoux, accessoires indispen-
sables à la femme moderne. Yoanna propose éga-
lement sa sélection de créateurs avec de superbes
pièces de la maison Boinet ou Harpo… Voila un bon
conseil shopping pour être sûre de trouver cet hiver
les pièces qui feront la différence !
métamorphose20, rue dauphine - 6e - tél. : 01 43 54 27 69
La bonne boUtiQUeArnaud Chaillou Communiqué Photo Arnaud Chaillou
ouvert depuis le début de l’année, il règne chez siempre une ambiance d’amérique Latine. le concept original de l’endroit est l’alliance d’un bistrot français et d’un bar restaurant aux accents d’amérique du sud.
siempre,ambiance Latine
© A
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haill
ou
Les bons sHoPs
L’ambiance est chaleureuse, la
déco colorée est un mélange de
style New Yorkais, mobilier bois
et métal avec un côté Argentin
caractérisé par un carrelage en
damier noir et un énorme bar
de 9m, idéal pour les apéros
ou les matchs entre amis. Des
grandes banquettes en cuir,
une belle terrasse et beaucoup
d’espace en salle. Ici, tout est
préparé sur place. La spécialité
de la maison ? Les Tapas ! Pour
les petites et les grosses faims,
le choix est au rendez-vous :
guacamole et ses nachos, accras
de crevettes et écrevisses,
patatas bravas, empanadas (petit
chausson argentin) poulet ricotta
ou piperade de légumes ou le
Camembert frit avec confiture
de mûre, qui plait beaucoup
avec son contraste de sucré salé.
On trouve bien sur les burgers
classique et bacon, mais aussi
le chili burger, revisité avec la
viande marinée dans des épices
sèches mexicaines, cuite à la
plancha et avec du guacamole.
A gouter aussi la pièce de bœuf
Black Angus US et la cuisse de
canard confite aux herbes de
Provence accompagné d’un
superbe gratin Dauphinois.
Raphael, le patron, ancien de
chez Costes a suivi une formation
de mixologie. Tous les cocktails
classiques sont présents, réalisés
avec soin et précision selon
les recettes d’origine. Certains
autres comme le Paddington, à
base de rhum angostura, 7 ans
d’âge, de Lillet, d’absinthe et de
jus de citron et pamplemousse
qui surprend par son odeur
d’absinthe et une toute autre
sensation en bouche. A noter
aussi le brunch gargantuesque
du week-end ainsi que l’happy
hour de 16h à 20h sur le vin et les
bières, elles aussi latines comme
la Quilmès ou la Cruz Campo. Le
pitchot, 2,3L de bière est à 18€ !
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Les bons sHoPs
Jancovek est une marque française de souliers au design différent, faisant rimer chic et audace. dans sa boutique de la rue du Cherche-midi, la créatrice sandie Jancovek présente une collection surprenante et subtile toute en jeux de matières et de couleurs.
Sandie prône un style très
graphique, des lignes affutées,
des matières contrastées (des
aspects un peu mats avec des
cuirs brillants par exemple) et
des jeux de couleurs arty. Sa
spécialité est la bottine qu’elle
dessine toujours avec une petite
hauteur de talon ; ses chaussures
se veulent aussi confortables et
pratiques à porter qu’élégantes.
Les thématiques de sa collection
automne/hiver 2013/2014 font
référence à l’univers d’Alfred
Hitchcock : une ambiance
feutrée, des tonalités sourdes et
rétro, des applications en forme
d’oiseaux, un rouge Marnie, des
tweeds, du gros grain ou des
petits nœuds très bon chic bon
genre… Une running-shoe vient
twister l’ensemble et donne à la
Jancovek,Un twist de créations
collection cette modernité chère
à la marque. Chez Jancovek,
les matières sont simples
mais la part belle est faite
aux textiles. Les mélanges de
textures et cuirs glacés sont le fil
conducteur de cette collection.
Des cuirs métallisés cuivre ou
platine recouvrent les talons ou
soulignent les finitions.
Sandie propose également
des chaussettes maison (dont
un modèle particulièrement
emblématique de la marque,
motif de guêtre en trompe
l’œil, qui donne un effet de
boutonnage) et quelques
objets de créateurs avec qui
elle travaille, qui s’accordent
parfaitement à sa collection.
Jancovek, qui fabrique depuis
quelques mois une partie de sa
collection en France, a lancé le
projet d’une collection 100%
française sur My major Company,
soutenez-la ! Mesdames,
n’oubliez pas d’emmener vos
maris à la boutique avec vous car
Sandie confectionne également
depuis peu des modèles pour ces
messieurs.
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Paris Rive Gauche
Welcome au royaume de la bière où houblon et malt sont des mots sacrés. ici, tout le monde est le bienvenu, la bière est universelle !
On peut se laisser aller avec
des blondes qui ont du corps,
des brunes bien charpentées,
des rousses à l’arôme délicieux
(liste non exhaustive) et aussi,
naturellement, boire une petite
bière ! Chez Biérocratie, ça
chope grave !
Ici, il y en a pour tous les goûts !
Pas moins de 200 références
en stock, des bières venues des
quatre coins du globe (Belgique,
Danemark, Pays–Bas, Norvège,
États-Unis, Italie, Angleterre,
Irlande, Allemagne…) sélection-
nées amoureusement par Jaclyn
et Pierre, nos hôtes.
Depuis 3 mois que Biérocra-
tie a ouvert ses portes dans le
quartier de la Butte aux Cailles,
la petite boutique de nos jeunes
tourtereaux ne désemplit pas.
Pour attirer le chaland, une
méthode imparable : Magritte,
le petit chat du couple, avide
de caresses, attire les enfants
dans son antre avec ses miaous
intempestifs !!!
Les parents, attendris égale-
ment, se rendent vite compte
qu’il y a aussi de la bière ici et
oublient vite le chat ! On trouve
des bières de toutes sortes chez
Biérocratie et nos deux amateurs
les ont toutes sélectionnées et
goûtées eux-mêmes (dur métier)
aux cours de leurs recherches
effrénées dans des salons ou
chez des brasseurs de Belgique,
de France et de Navarre.
Le shop fait la part belle aux
bières belges et aux bières fran-
çaises artisanales, dont certaines
ont des noms voire des goûts
improbables. On trouve des mer-
veilles comme la White Rabbit,
bière blanche nihiliste, la Sombre
Héros, l’ambrée anticonformiste,
la Red is Dead, rousse néo-
libérale ou l’Apocalypse Now,
bière brune anarchiste. Pour
les coquins, optez pour la Sans
Dessus Dessous, brassée autour
du 69, une fausse brune érotique,
joyeusement houblonnée, ou
pour les révoltés choisissez la
Commun'ale ! Vous avez compris,
il y a de tout, des bières au
laurier, au chanvre, à la noisette,
au chocolat, fumées, des bières
épicées, macérées avec du litchi
ou de la noix de coco, certaines
avec du moût de raisin… Et pour
ceux qui n’ont plus soif il y a du
savon au houblon ou à la bière,
du vinaigre et de la gelée et des
boucles d’oreilles faites à partir
de capsules pour les fashionistas.
À consommer sans modération.
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La bonne binoUzeArnaud Chaillou Communiqué Photo Arnaud Chaillou
BiérocratieC’est Ma bière !
• 23Paris Rive Gauche
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24 • Paris Rive Gauche
La bonne mUsiQUeSophie Rosemont Texte Photo OnAir
Les Beatles, toujours dans l’air
ou comment on revit les trépidants débuts d’un jeune groupe de Liverpool, qui, en quelques chansons seulement, bouleversa le cours du monde. en 1963, les beatles squattaient la bbC, et ces enregistre-ments sont enfin dispo-nibles.
Dix ans après un premier volume
indispensable à tout mélomane
qui se respecte, le second volet
des aventures des Beatles à la
BBC, cette fois de 1963 à 1964,
paraît en ce mois de novembre
2013. Au programme, trente-sept
chansons accompagnées de 23
interviews et autres documents
sonores. Côté morceaux, on
savoure le live de leurs plus
grands classiques (Twist And Shout, Saw Her Standing There, And I Love Her) et des titres
moins réputés mais tout aussi
irrésistibles : This Boy ou encore
Do You Want To Know A Secret.En 1963, la Beatlemania bat déjà
son plein. Leur premier album
Please Please Me est sorti en
mars. Précédé du succès des
singles Love Me Do et Please
Please Me, il s’est installé à
la première place des charts
britanniques et n’en sera délogé
que sept mois plus tard. Si les
quatre garçons dans le vent n’ont
pas encore approché du bout
des doigts les géniales expéri-
mentations d’un Rubber Soul ou
d’un Revolver, ils révolutionnent
déjà la pop.
Ainsi, le quatuor est invité à
pas moins de 39 émissions de
la BBC ! À l’époque, c’est non
seulement un honneur mais
aussi le seul moyen d’entre-
tenir sa popularité. En effet, il
existait seulement trois stations
nationales, et c’étaient celles de
la British Broadcasting Corpora-
tion. Mais le son est frappant de
justesse, de clarté. En témoigne
John Lennon en 1980 : « Nous avons joué beaucoup de mor-ceaux qui n’étaient pas sur nos disques, et ils ont été parfaite-ment enregistrés ». On découvre
avec plaisir une reprise de Chuck
Berry, I’m Talking About You. On
redécouvre le Boys des Shirelles
assuré par Ringo Starr. L’émo-
tion n’est jamais loin, même si la
fraîcheur du quatuor nous souffle
encore dans les oreilles, et que,
même si l’on est né bien après
1963, toutes ces chansons ont
le goût sucré d’une madeleine
de Proust. Mais rien de régres-
sif ici : on tient là ce que la
musique a offert de mieux. Mais
avec l’innocence dont faisaient
encore preuve les Beatles à cette
époque bénie.
Si le premier volet de ces
concerts a été produit par le
célèbre George Martin, On Air, Live At The BBC volume 2 a béné-
ficié du travail de Kevin Howlett
et Mike Heatley. Le son des Beat-
les comme si on y était. Le tout
en deux formats possibles : le
double CD ou les quatre vinyles.
Mais qu’importe le flacon, pourvu
qu’on ait l’ivresse, non ? Bien plus
qu’un album live, il s’agit bien là
d’un bijou musical qui comblera
les fans les plus puristes des
Beatles comme les ex-fans des
sixties, petite baby-doll…
P.S. : I Love You
“the beatles, on air, Live at the bbCVolume 2” - Universal. www.thebeatles.com
Les bons snaPsHots
• 27
– arnaUd CHaiLLoU
Paris Rive Gauche
BélierInutile de vous leurrer, novembre est votre mois
amis Béliers ! Sous la férule d’un Neptune en grande
forme, les choses vont exploser… en grande pompe.
Célibataire, vous rencontrerez l’âme sœur lors
d’une virée nocturne dans le bon vieux Pigalle. En
couple, vous irez vers de nouveaux horizons. Côté
boulot, le minimum suffit pour que votre boss vous
félicite. Il vous offre même des coca ! L’énergie est
loin d’être en berne, mais allez-y mollo sur le sport
à outrance. Les footings, c’est seulement endiablés
dans votre boîte préférée.
taureauCe mois-ci, vous ne serez pas Taureau mais bel et
bien torero : on vous parle de prendre votre quoti-
dien en main. Le matin, on sort de la couette avec
une sacrée énergie, red bull au petit-déjeuner et
vous voilà paré pour une journée grandement char-
gée. Le soir, on beugle et on se prépare au combat :
l’arène et la reine de la soirée seront entièrement à
vous. Un regard dans le ciel vers votre constellation
et vous pourrez sereinement vous amuser. « A little
party never killed nobody… »
GémeauxVous avez énormément de boulot ce mois-ci. Pour
les chômeurs longue durée, je vois la possibilité
d’une embauche proche car Vénus est en Gémeaux.
Côté cœur, c’est pas la joie… Mais cherchez plus
près… Un(e) voisin(e), un(e) collègue,… Explo-
rez toutes les possibilités, la fin du tunnel n’est
peut-être pas si loin ! Ne faites pas attention aux
menaces de votre banquier, votre compte se porte
bien.
CancerAmoureux un jour, amoureux toujours, vous êtes
d’humeur tendre et câline et êtes aux petits soins
pour les gens qui vous entourent. Mais faites atten-
tion à ne pas vous perdre dans ce trop plein sen-
timental et soyez un peu égoïste. Les ascendants
Vénus et Gémeaux pourraient le prendre mal et
mener contre vous une vraie chasse aux sorcières.
On est en période d’Halloween, alors restez pru-
dent ! Mangez beaucoup de bonbons et pensez à
travailler au lieu de faire des papouilles à tout va.
LionSi la perfection était faite femme (homme), elle
serait sans doute vous. Et vous en donnez une fois
plus la preuve en ce beau mois de novembre. Votre
beauté n’a de rival que votre intelligence que vous
ne cessez de mettre à profit pour les autres. Car
oui, vous êtes altruiste et ce par simple don de
votre présence. Un conseil pour le mois à venir : ne
partez pas. Restez pile-poil où vous êtes. Sans cela
vous manquerez terriblement à votre entourage et
vous le savez pertinemment.
ViergeC’est le bordel. Que ce soit dans votre vie amou-
reuse ou niveau santé. En couple, vous êtes perdu
et envisagez de partir vivre avec des pingouins si
ça continue. Célibataires, les échecs amoureux
s’enchaînent mais pas pour longtemps. Il est temps
de tourner une page, sortir des sentiers battus et
explorer la capitale ! Côté santé, c’est la grosse dé-
pression hivernale mais rassurez-vous, vous échap-
perez à la grippe. Finalement, il n’y a qu’au boulot
que les choses roulent comme sur un Vélib’.
Le Bon astro de dame BonBon
• 27
BalanceVous vivez en équilibre précaire entre le bien et le
mal. Votre darkside, Igor des beaux quartiers, tape
à la porte. Vous tentez en vain de le repousser, de
rester calme, de vous mettre au régime, de faire des
économies. Vous culpabilisez… Horrible vie ! Don-
nez-vous un peu d’air, une bonne cuite n’a jamais
tué personne. Et puis l’influence d’Uranus sur votre
hémisphère droit annonce de très bonnes choses
d’un point de vue professionnel. Quel chanceux
faites- vous !
scorpionC’est un mois durant lequel vous serez sur un petit
nuage. En amour, le passage de Vénus en Sagittaire
au début du mois ne saura troubler l’osmose qui
règne dans votre couple. Vous vous découvrez et
redécouvrez sans cesse de manière plus précise.
Ouvrez le dialogue, quelque chose de bon en sortira
forcément. Célibataire, une rencontre marquante
est à l’ordre du jour, il faut ouvrir les yeux ! Côté
travail, vos efforts sont récompensés à leur juste
valeur, la concurrence n’a qu’à bien se tenir !
sagittaireAmis Sagittaires, l’hiver est là, votre nez coule et
vous devenez agressif avec votre entourage. Un peu
de repos, quelques oranges, un zeste de vodka et
tout ira pour le mieux. Pensez également à dormir
plus de cinq heures par nuit. Niveau amour, pour
les couples, relookez votre conjoint dont le look
commence à vous piquer les yeux. Pour nos amis
les célibataires, un peu de patience et des regards
moins froids pourraient vous aider à passer l’hiver
au chaud. Le sort est donc entre vos petites mains.
CapricorneCapricorne, les prévisions penchent en ta faveur
ce mois-ci. Tes relations affectives et sociales iront
bon train. Autrement dit, c’est le moment d’être
intransigeant sur le choix du film au ciné, face à un
conjoint d’habitude pas très consentant. D’autant
que ça se passera plutôt bien niveau couple, et
pour les célibataires, c’est le moment de pécho. Au
boulot, RAS : motivation et énergie seront les clés
de votre réussite. Bon, c’est pas une raison non
plus pour aller cracher à la gueule de votre patron.
Soyez confiant, mais pas trop quand même.
VerseauVotre vie ressemble à un combat de boxe et vous
savez que les défaites sont inévitables, elles arrivent
à tous. Il est impossible de gagner tous les matchs
mais vous devez donner toujours le meilleur de
vous-même. Votre manque de confiance en vous
est votre pire obstacle. Surmontez-le et n’oubliez
jamais votre idéal, vous en êtes capable. La persé-
vérance gagne toujours. L’opinion la plus importante
n’est pas celle des autres mais celle que vous avez
de vous-même. Ne vous sous-estimez jamais.
PoissonsVous allez gagner en puissance ce mois-ci. Vous
continuez sur les chapeaux de roues, votre vie
trépidante alliant à merveille le boulot, votre prince
charmant et les enfants. Au travail, vous avez enfin
appris à gérer les différents intervenants. Les
étoiles me disent que vous serez prochainement
chef ! Le tout est de savoir dans quelle activité…
Ne délaissez pas trop la campagne, celle-ci vous
permet de vous régénérer en toute décontraction.
Novembre 2013
exposJusqu'au 15 janvier
Camille Rodin sort des réserves au Musée Rodin.
On insiste, c'est l'exposition à ne pas manquer
cet automne, et son succès est tel qu'elle a été
prolongée… Toutes les œuvres de Camille Claudel
appartenant au Musée Rodin vous y attendent…
Musée Rodin, 79, rue de Varenne - 7e
www.musee-rodin.fr
Du 6 au 23 novembre
Yantra, the sacred link, de Cedric Arnold. Dans le
cadre du Festival Photo Saint-Germain-des-Prés,
Cédric Arnold nous soumet sa vision du tatouage,
canal traditionnel en Thaïlande, où il est connu pour
ses vertus protectrices… Le tout en noir & blanc.
Expositon proposée au 74, rue Mazarine - 6e - par la
galerie Olivier Waltman www.galeriewaltman.com
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Jusqu'au 14 décembre
Mélanésie Prodigieuse Arts océaniens, univers tribal. C'est l’un des trois grands groupes traditionnels
d’Océanie, avec la Polynésie et la Micronésie… La
Mélanésie a su préserver sa culture ancestrale.
Maison de l'Océanie - 90, rue Bonaparte - 6e
www.maisondeloceanie.com - Tél.: 01 70 36 35 40
événementLe mardi 12 novembre
Odéon, le Théâtre de l'Europe fêtera ses 30 ans. Au
programme de cette journée très spéciale : tables
rondes, rencontres, projections.
Entrée libre sur réservation au 01 44 85 40 40
et par internet.
Le bon aGenda
• 31
HumourJusqu'au 28 décembre
Bérengère Krief au Grand Point Virgule. Comment s'en sortir quand on a le physique de Barbie et la voix de GI Joe ? C'est le one-woman-show à
découvrir : la comédienne est tordante et d'une
énergie à toute épreuve…
Le Grand Point Virgule
8 bis, rue de l'Arrivée - 15e
Du mardi au jeudi à 20h,
les vendredis et samedis à 19h45
www.legrandpointvirgule.com
ConcertsFestival Suona Italiano
Pour la troisième année consécutive, l'Institut
italien participe à ce festival musical qui accueille
également les lauréats du prestigieux Premio delle
Arti.
5 novembre 2013 à 20h : Francesco Cusa & The
Assassins – dans le cadre du festival Jazzycolors
8 novembre 2013 à 20h : le tromboniste Mauro
Ottolini
15 novembre à 20h : le clarinettiste et saxophoniste
Achille Succi et les élèves de Siena Jazz
22 novembre à 20h : le contrebassiste Riccardo del
Fra Roses & Roots
29 novembre à 20h : le contrebassiste Matteo
Bortone.
Du 8 au 29 novembre Italie et France : chemins de musique. Concerts de solistes italiens avec de
jeunes musiciens français issus du département
Jazz et musiques improvisées du CNSMDP.
Institut culturel italien de Paris
73, rue de Grenelle - 7e
Paris Rive Gauche
32 •
RENOV’ CAVE
3, rue de l’Amiral-Roussin - 15e
Tél. : 01 53 58 91 85 - 06 51 71 15 35
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ROSA KIWI
4, rue Mouffetard - 5e
Tél. : 01 43 54 98 63
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WATERBIKE
49, avenue de La Motte-Piquet - 15e
Tél. : 01 45 66 06 99
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MISENCIL
132, rue de la Convention - 15e
Tél. : 01 40 60 05 60
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WATT
3, rue de Cluny - 5e
Tél. : 01 43 54 99 85
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STUDIO 5 BAR & BURGER
92, bd Saint-Germain - 5e
Tél. : 01 81 29 26 73
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LES ARTISANS LUNETIERS
7, rue des Quatre-Vents - 6e
Tél. : 01 43 54 94 65
CLUB DES 4 VENTS
18, rue des Quatre-Vents - 6e
Tél. : 06 18 36 97 80 - 01 40 46 05 05
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DS TRAITEUR
41, avenue de la Bourdonnais - 7e
Tél. : 01 44 18 02 02
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BIEROCRATIE
32, rue de l'Espérance - 13e
Tél. : 01 53 80 16 10
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MÉTAMORPHOSE
20, rue Dauphine - 6e
Tél. : 01 43 54 27 69
ARTIGA
22, rue des Quatre-Vents - 6e
Tél. : 01 46 34 52 63
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GLADY’S
26, rue de Maubeuge - 9e
Tél. : 01 48 78 70 14
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LORETTE & JASMIN
6, rue François Millet - 16e
Tél. : 01 45 25 41 36
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HAPPY LANGUEDOC
Au Phil du Vin
23, rue Fréderic Sauton - 5e
Aux Doux Raisins
29, rue Descartes - 5e
chantairelle
17, rue laplace - 5e
L'Orée du Parc
9, rue de l'Abbé de l'Épée - 5e
Le Vin qui Danse
4, rue des fossés Saint-Jacques - 5e
Les Ronchons
25, quai de la Tournelle - 5e
Au Père Louis
38, rue Monsieur-le-Prince - 6e
L'âne et la mule
14, rue Guisarde - 6e
Maison de la Lozère
4, rue Hautefeuille - 6e
Bistrot de l'Université
40, rue de l'Université - 7e
Le Petit Lutetia
107, rue de Sèvres - 7e
Le Petit Nicois
10, rue Amélie - 7e
café de France
12, place d'Italie - 13e
La cave
181, rue de Lourmel - 15e
Bistrot de l'Ovalie
12, rue Antoine Bourdelle - 15e
Les bonnes adresses
— Imprimé en France —
© Emma Butler
PRÉSENTE
Back to the FutureSOIREE 80’S
LE VENDREDI 15 NOVEMBRE AU BATACLAN A PARTIR DE 23H
SUR PLACE:10 EUROS / 5 EUROS POUR CEUX QUI SONT DEGUISES
50 BD VOLTAIRE 75011 PARIS
