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Découvrez le magazine Le Bonbon Rive Gauche du mois de septembre 2012
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elle estpas belle
la vie ?!
Septembre 2012 - n° 20 - lebonbon.fr
parisrive gauche
Photos © Flavien Prioreau
Tel: 06 98 31 34 92
www.flavienprioreau.com
Modéle : Nicolas Trabuc
1 — rive gauche
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
rédactrice en chef
Sophie rosemont
arnaud chaillou
graphiste
alexandra Praud
Secrétaire de rédaction
anne-charlotte anris
rédaction
anne Laveau-gauvillé, Laure de régloix,
arnaud chaillou, Sophie rosemont,
Sonia Pavlik, Thévi De coninck
Photographe
raphaël Lugassy, arnaud chaillou,
géraud Puéchaldou
remerciements
François Barbaza
Partenariats et culture
01 48 78 15 64
Petites annonces
rejoignez-nous
contactez-nous
01 48 78 15 64
Sas Le Bonbon
12, rue Lamartine - Paris 9e
SireT 510 580 301 00016
Publicité
06 51 61 43 06
Régie grands comptes
Lionel / 06 33 54 65 95
Je ne me rappelle pas vraiment du jour de ma ren-
trée au CP. En revanche, j’ai des souvenirs plus ou
moins subconscients d’un nœud dans le ventre et
d’un cartable fl ambant neuf ; le sentiment de rentrer
dans un monde complètement inconnu et vaguement hostile ; la peur
de ne pas être à l’heure (qui depuis est devenue une habitude). Malgré
tout ça, une chose me réjouissait au plus haut point : LIRE et ÉCRIRE.
L’intérêt de savoir compter ne me venait même pas à l’esprit. D’ailleurs,
je ne devrais (et je le confesse avec honte) jamais vraiment dépasser le
niveau de la primaire – même en terminale !
Une chose était sûre : je voulais LIRE et ÉCRIRE, et pas que pour faire
joli dans le cahier soigneusement recouvert de plastique et étiqueté à
mon nom. LIRE pour me gaver de tous les livres entassés dans la biblio-
thèque familiale, qui me faisaient oublier à quel point le monde était
sans pitié – n’est-ce pas, Éric Rochant. ÉCRIRE pour devenir écrivain,
forcément. Ou, pourquoi pas, journaliste… Mises à part ces deux activi-
tés, tout appartenait au côté obscur de la force.
Depuis, j’ai tout de même un peu grandi, et ma vision du monde est
nettement moins manichéenne. Enfi n, presque. Des choses n’ont pas
changé depuis le CP. Dans la vie, il y a les gentils contre les méchants.
Les drôles contre les rabat-joies. Les gourmands contre les accros aux
régimes. Les hippies contre les néonazis. Les choux de Bruxelles contre
les tropéziennes. Et les Bonbons contre les non-Bonbons !
Mes chers Bonbons, que la force soit avec vous en ce mois de retour à
Paris !
Sophie Rosemont
· Négoce et installation de tous produits verriers
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dans le 7e arrondissement et intervenons dans toute l’Ile de France.
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3 — rive gauche
Spécialiste en vitrage et miroiterie d’art, nous vous accueillons à Paris
dans le 7e arrondissement et intervenons dans toute l’Ile de France.
3 — rive gauche
sommaire
6. Loulou’ Friendly Bar
20. Michel Bernardy
10. Laure de Clermont
22. Mupiz
14. Galerie Kamel Mennour
28. La rentrée au CP
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bonnes Annonces
18. La Bonne Asso
20. Le Bon Homme
22. La Bonne Idée
24. Le Bon Astro
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Septembre 2012
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le bon timing Les événements à ne pas manquer !
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Constructions d’ Alex Markwith et Littlewhitehead
Deux jeunes artistes émergents qui galvanisent le
monde de l’art grâce à leurs approches novatrices et
leurs perceptions du monde. Les œuvres font réfé-
rence à l’histoire de l’art ainsi qu’aux importants évé-
nements historiques, à travers le recyclage, la réu-
tilisation et la reformation des objets du quotidien.
Du 21 septembre au 03 novembre.
Galerie Hélène Baillyquais. 38, rue de Seine - 6e
Canaletto à Venise au musée Maillol Pour la première
fois en France, une exposition est consacrée au
peintre vénitien Giovanni Antonio Canal dit Canaletto
(1697-1768). On se délectera des peintures, croquis,
dessins et de l’appareil optique de Canaletto. Du grand
art made in la ville la plus romantique du monde !
Du 19 septembre au 10 février 2013 - Canaletto à
Venise - Musée Maillol. 61, rue de Grenelle - 7e
www.museemaillol.com
Exposition
Ambiance contemporaine
Pour sa rentrée parisienne, Ze Art Galerie vous invite
à découvrir les circonvolutions sculptées de Caroline
Poulet et les meubles design en acier signés Jacob
by Jacques Gansberg entourés de toiles de Galadriel
Gestin, Jean de Gryse et Iphigénie Soldatos.
Du 4 septembre au 13 octobre. Ze Art Galerie.
13, rue du Dragon - 6e
Design
expo
Festival Les Rendez-vous de la Lune à la Cité U - Cette année,
le festival investit trois salons de la Cité internatio-
nale universitaire ! Au programme, de la bonne pop
française : Brigitte, Nicolas Repac, Alex Beaupain…
Côté international, Winston McAnuff nous fera l’hon-
neur de sa présence. Du 14 au 22 septembre, Les
Rendez-vous de la Lune. Cité internationale universi-
taire de Paris. 27, bd Jourdan - 14e - http://madame-
lune.com/festival-les-rendez-vous-de-la-lune/
6 — rive gauche
6 — rive gauche 7 — rive gauche
le bon commerçant
Revenant à peine de mes vacances new-yorkaises,
c’est avec un immense plaisir que je découvre Lou-
lou’ Friendly Diner. L’établissement, tout nouveau
tout beau, a ouvert ses portes il y a à peine un an et
demi sur le boulevard Saint-Germain et est situé à
deux pas entre le Panthéon et Notre-Dame. Une fois
la porte franchie, on laisse le Quartier latin derrière
soi le temps d’un déjeuner à Manhattan. Le concept
est efficace, un authentique bistrot bien de chez
nous mixé à un diner à la sauce New Yorkaise et avec
une touche de soleil à l’australienne.
Chez Loulou, c’est avant tout une histoire de famille
mais aussi et surtout une histoire d’amitié. Arnaud et
Peggy, le frère et la sœur et Édouard, l’ami de tou-
jours ont fait les quatre cents coups ensemble bien
avant de projeter d’ouvrir le restaurant ! Dominique,
la femme d’Arnaud qui vient de Melbourne vient
compléter le quatuor pour donner une petite touche
de l’autre bout du monde à l’établissement.
Au sein de cette vraie famille, le surnom Loulou se
transmet aux enfants de génération en génération.
Le nom, à l’accent « titi parisien » du restaurant
sonne tout de suite comme une évidence pour nos
trois associés, et le « friendly diner », illustre le côté
« potes » et le concept franco-américain. Ici, le décor
évoque vraiment la Big Apple, avec sur les murs de
magnifiques photos de la ville prises spécialement
par un ami photographe, Laurent Harbulot. La cuisine
est à l’image de l’endroit, cosmopolite. Il y en a pour
tous les goûts chez Loulou, aussi bien pour les mor-
dus de burgers ou de bagels que pour les aficiona-
dos de petits plats made in France. Plus d’une quin-
zaine de burgers au menu, comme le Loulou burger,
composé d’un steak haché sauce au poivre, oignons
grillés, comté, dans un excellent pain bio Saint-Jean
ou le burger basque au piment d’Espelette, chorizo,
cheese, poivrons, courgettes, tout ça accompagné
de leurs fameuses frites maison, vous m’en direz des
nouvelles. On retrouve également le classique fish
and chips, nombre de salades, de club sandwiches
et également plusieurs plats végétariens pour ceux
qui ont un souci avec la viande !
Et si comme mon papa, vous n’êtes pas fan de la cui-
sine US, vous pourrez toujours vous laisser tenter par
le tartare de bœuf charolais, le pavé de rumsteck, le
carpaccio de saumon et bien d’autres plats locaux,
tout ça en service continu de 9h à 23h.
Profiter de la terrasse face au square de Cluny
devant un bon breakfast US ou à la française, ou d’un
généreux brunch les samedi et dimanche accompa-
gné d’un smoothie maison, nommé detox, hangover
ou energy, est idéal pour se remettre en toute quié-
tude de sa gueule de bois de la veille au rythme du
quartier latin.
Loulou’ Friendly Diner
Le « MeLtiNG PoteS » DU QUARtieR LAtiN
Texte & Photo Arnaud Chaillou
8 — rive gauche
le bon commerçant
Le Loulou’ vous réserve encore bien des surprises.
Deuxième effet kiss kool au sous-sol ! Deuxième
ambiance, le Jay’s Bar, nommé ainsi en hommage à un
de leurs copains américains, Jay. Ce petit club privé
jazzy façon années 1930 nous replonge à l’époque de
la prohibition. Sur les murs, une multitude de photos
de jazzmen, au fond, un grand rideau rouge, on s’at-
tendrait presque à voir débarquer Joséphine Baker
pour un show. Ambiance cosy, intimiste, on peut s’y
retrouver pour déguster l’un des vingt whiskys que
propose le bar, installé bien confortablement sur un
canapé en cuir. L’endroit est propice à des soirées
entre amis ou entre collègues et on peut le privatiser
pour des évènements.
Outre l’ambiance des lieux ou la qualité des plats, ce
qui caractérise particulièrement chez Loulou’, c’est
évidemment l’accueil. Une bande de copains tient le
lieu et l’ambiance s’en ressent fortement. Il n’est pas
rare en fin de service de les voir se joindre aux clients
sympas pour partager le verre de l’amitié. Santé !
Loulou’ Friendly Diner
90, boulevard Saint-Germain - 5e
Tél. : 01 46 34 86 54
www.louloufriendlydiner.com
—
Ouvert 7j/7 9 AM till late
8 — rive gauche
10 — rive gauche 11 — rive gauche
la bonne étoile
on avait déjà remarqué sa beauté évanescente chez
Raoul Ruiz et chez Pascal thomas. Avec son nouveau
film, Demain ?, Laure de Clermont s’impose comme
une actrice qui va compter dans le 7e art français.
Quoi de neuf, Laure ?
Je suis en train de monter mon premier film, un court
métrage nommé Atlantic Avenue. C’est l’histoire d’une
jeune fille handicapée qui rencontre un jeune prosti-
tué et va lui demander d’être l’une de ses clientes…
Le sujet de la séduction des personnes handicapées
m’intéressait beaucoup. Comment peuvent-elles se
désinhiber malgré les regards posés sur eux ? À la
rentrée, je compte présenter Atlantic Avenue à plu-
sieurs festivals, dont celui de Sundance. Je vise très
haut, je sais !
Comment en êtes-vous arrivée là ?
Mes parents sont producteurs, je suis née dans le
milieu du cinéma. Cette passion familiale s’est trans-
mise tout naturellement… Depuis ma naissance, je
traînais sur les plateaux. En primaire, j’ai pris des
cours de théâtre. Lorsqu’il y avait des rôles de petite
fille sur les films de mes parents, je m’y collais avec
plaisir ! Jouer, c’était ma vie de tous les jours. Mais
après l’adolescence, ça a été beaucoup plus compli-
qué de jouer : le regard sur soi n’est pas le même… Il a
fallu prendre de la distance. J’ai donc fait des études
d’histoire tout en continuant des cours de théâtre.
Et vous avez très vite rejoué…
Oui, dans des films de Luc Besson, Pascal Thomas
et Raoul Ruiz. J’ai aussi mis en scène une pièce de
théâtre. J’aime le théâtre mais je préfère l’image du
cinéma, le fait d’avoir plus de possibilités du point de
vue de l’espace.
Pouvez-vous nous parler de Demain ?, votre nouveau
film ?
C’est mon premier rôle principal ! C’était passionnant
car j’ai pu m’immerger entièrement dans le tour-
nage… J’ai découvert Delmira Agustini, une géniale
poétesse uruguayenne, auteure de poèmes érotiques
très audacieux. Elle a été assassinée par son mari,
trop jaloux, alors qu’elle n’avait que 27 ans. Il s’est tué
après. Un vrai crime passionnel !
Qu’avez-vous aimé dans ce personnage ?
C’est un rôle ancré dans une époque. Je me suis énor-
mément documentée, j’ai joué du piano, j’ai dansé
le tango, je me suis imprégnée de l’atmosphère, j’ai
essayé moi aussi d’écrire des poèmes... Pas terribles
du tout, d’ailleurs ! À la fin du tournage, je me suis
sentie vide, comme désincarnée…
Quelles sont les actrices qui vous inspirent ?
Isabelle Huppert, que je trouve exceptionnelle, aussi
bien au théâtre qu’au cinéma. C’est un vrai modèle,
avec une vraie carrière nourrie de vrais risques et de
prises de position. J’aime aussi Arletty (le cinéma
d’avant-guerre me passionne), Romy Schneider,
Meryl Streep…
Vous et la rive gauche, comment est-ce arrivé ?
Je me suis retrouvée rue de Babylone par hasard, et
j’ai vite compris le bonheur d’y vivre. J’ai habité dans
Laure de Clermont
Le CiNéMA eN héRitAGe
Publi-reportage Sophie Rosemont
Photo Raphaël Lugassy
10 — rive gauche 11 — rive gauche
le 10e, dans le 3e, mais j’apprécie le calme du 7e : il y a
de l’espace, de la verdure, des petits commerçants...
Le fait d’être un peu retirée de l’ambiance parisienne,
très bruyante et parfois agressive, me plaît.
Au fait, si vous n’aviez pas été actrice… ?
J’aurais été reporter de guerre ! Être sur le terrain,
c’est ce que je voulais faire quand j’avais 18 ans.
Sinon, j’aurais bien aimé être psychanalyste… ou
vétérinaire !
Ses bonnes adresses
Café Coutume, « pour le café ! »
47, rue de Babylone - 7e
Le Pied de Fouet, « un délicieux restaurant »
45, rue de Babylone - 7e
Café Bonaparte, 42, rue Bonaparte - 6e
Librairie L’écume des Pages, « ma préférée »
Papeterie Arenthon, 3, quai Malaquais - 6e
Ciné-images, « une superbe boutique de vieilles
affiches de cinéma en face de la Pagode »
57, rue de Babylone - 7e
Demain ?
de Christine Laurent, en salles depuis le 22 août.
Avec Laure de Clermont, Lolitah Chammah, March
Ruchmann…
12 — rive gauche 13 — rive gauche
les bons plans Publi-reportage Thévi De Coninck
Photo Arnaud Chaillou
Cé pour vousCherche cadeau particulier
Amis du Bonbon, de retour de vacances, je suis tom-
bée sur une nouvelle boutique ouverte rue Daguerre,
Cé pour vous. Attirée par toutes les couleurs et les
objets que j’aperçois à travers la vitrine, je franchis
sans hésiter le pas de la porte et me voilà accueillie
par Célia Krebs, une toute jeune commerçante qui a
réalisé son rêve en créant Cé pour vous, son magasin
de cadeaux.
De cadeaux ? C’est un peu vaste me direz-vous, et
vous avez raison ! Célia a sélectionné pour nous des
objets allant de la vaisselle aux bijoux, des doudous
aux pochettes en lin ou en tissus liberty, d’objets
déco pour la maison aux agendas pour la rentrée…
Connaissant des créateurs d’horizons divers, elle
ne choisit que des objets artisanaux fabriqués en
France. Le concept est donc original et éthique.
Elle me décrit sa boutique comme un lieu où elle
est l’intermédiaire entre les artistes et les gens à la
recherche du cadeau idéal. Célia sillonne les salons
et les marchés de créateurs à la recherche de perles
rares, de trouvailles uniques made in France. Elle a
parfois du mal à choisir tant ses coups de cœur sont
nombreux mais c’est pour notre plus grand bonheur !
En cette rentrée, quoi de mieux pour se remonter le
moral que de s’offrir (eh oui, qui a dit qu’on ne pouvait
pas s’offrir des cadeaux à soi-même ?!) une des jolies
lampes aux couleurs acidulées pour remettre un peu
de gaieté dans notre chez-soi avant que l’automne
arrive. Côté bijoux, il paraît que les bijoux gourman-
dises, comme le sautoir fraise Tagada et les boucles
d’oreilles chocolat, font un tabac. Sinon, il y a aussi
ces chaussons, à la base ils étaient destinés aux
tout-petits, mais ils ont eu tellement de succès que
Célia les a commandés jusqu’au 42. Il est vrai que la
boutique s’adresse surtout aux femmes. Toutefois,
messieurs, si vous manquez d’inspiration, je vous
recommande fortement le lieu car vous y trouverez à
coup sûr de quoi combler votre dulcinée.
À partir d’octobre, Cé pour vous proposera des ate-
liers. Créer son sac à partir de vieux jeans, découvrir
l’origami, créer sa parure de bijoux (gourmandises ou
avec pierres semi-précieuses), les créateurs et arti-
sans viendront partager avec nous leur savoir-faire.
Cé pour vous est exactement ce qui manquait à la rue
Daguerre : une boutique originale de cadeaux pour y
dénicher des pièces uniques. Une chose est sûre,
vous n’y trouverez jamais deux fois la même chose !
Cé pour vous
81, rue Daguerre - 14e. Tél. : 09 80 46 42 11
www.cepourvous.fr - facebook.com/cepourvous
Ouvert du mardi au samedi : 11h-14h et 15h-20h
12 — rive gauche 13 — rive gauche
les bons plans Publi-reportage & Photo Arnaud Chaillou
Zag CornerComme à New York
Marre de la junk food et des déjeuners trop grais-
seux, bonnes résolutions de la rentrée, direction Zag
Corner avenue Félix-Faure. olivier Vahanian a ouvert
ce petit restaurant il y a à peine un an et demi, en
février 2011. Depuis, les habitants du quartier de
Balard ne jurent plus que par cette adresse.
Ici, c’est le règne du produit frais et du fait maison.
Ici, on mange copieusement mais léger en calo-
ries, on mange équilibré et surtout, on mange bien !
Ce concept de restaurant à la new-yorkaise vous
accueille tous les midis du lundi au vendredi et met-
tra les petits plats dans les grands pour votre dîner
du vendredi soir. Olivier, en gourmand invétéré et vrai
passionné de cuisine fera voyager vos assiettes avec
son choix de douze bagels préparés à la demande, du
Manhattan au Central Park, du Brooklyn au Harlem,
du pastrami à l’avocat, du saumon fumé au cream
cheese ou de la salade verte fraîche au caviar d’au-
bergine.
Ici, je le répète, tous les ingrédients sont frais et de
qualité. Vous pouvez aussi composer votre salade à
la carte avec un choix de 27 ingrédients et de quatre
assaisonnements différents. Tous les jours, un nou-
veau plat est proposé, une tarte aux légumes et féta,
une moussaka, un tajine de poulet au citron, une
soupe artisanale ou un magret de canard au miel.
Vous pourrez également découvrir les assiettes
zakouskis, typiques de l’Europe de l’Est qui se pré-
sentent comme un mezzé avec un choix de quatre
ingrédients, et bien sûr accompagnées du délicieux
pain bagel toasté.
Même si vous n’avez plus faim, la gourmandise
prendra à coup sûr le dessus à la vue des délicieux
desserts maison concoctés avec amour comme les
cheesecakes dont seul le chef à le secret, brownies,
cookies et autres muffins ainsi que le dessert du jour.
Zag Corner, qui vous propose notamment de nom-
breuses formules, est également traiteur donc vous
pourrez également emporter tous ces bons petits
plats pour les déguster à domicile ou au bureau. Mais
ce serait bien dommage tant on se sent bien dans ce
petit restaurant familial, de l’accueil généreux du
patron jusqu’aux saveurs de ses plats, et comme dit
la pub, ça ne coûte pas plus cher de bien manger !
Zag Corner
150, avenue Félix-Faure - 15e
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 17h
et le vendredi de 9h à 17h et de 19h à 23h
Tél. : 01 45 57 50 01 - 06 80 62 03 23
14 — rive gauche 15 — rive gauche
14 — rive gauche 15 — rive gauche
le bon art
en septembre, la galerie Kamel Mennour invente un
nouveau printemps avec l’œuvre fraîche et éphé-
mère de la très prometteuse Camille henrot. elle a
choisi son langage, celui des fleurs.
Il fait partie de la crème du marché de l’art pari-
sien. Dans son écurie se croisent les piliers de l’art
contemporain (Anish Kapoor, Daniel Buren, François
Morellet, Martin Parr) et la jeune génération en plein
boom comme Mohammed Bourouissa ou Camille
Henrot. Tout le monde veut en être. Car Kamel Men-
nour n’est pas un galeriste comme les autres. Des-
tiné à un parcours commercial, il lâche tout pour
devenir galeriste à 34 ans et ouvre sans formation
sa première galerie rue Mazarine en 1999. Au départ,
son « french flair » le guide vers la photographie avec
les subversifs Larry Clark ou David Lachapelle. Aux
innocents les mains pleines ! Huit ans plus tard,
il ouvre un nouvel espace dans un superbe hôtel
particulier XVIIIe, rue Saint-André-des-Arts, à l’abri
d’une jolie cour pavée. Daniel Buren l’inaugure, les
stars de l’art affluent. La recette de Mennour ? Un
enthousiasme certain, une production toujours plus
ambitieuse et une nouvelle manière d’appréhender
le métier. L’esthète vaillant efface les frontières et
désenclave les genres. Nationalités, âges, styles ne
comptent plus. Au fil des années, il tisse l’ADN de sa
galerie comme une suite d’interconnections entre
les artistes. Résultat, une émulation positive, des
expositions spectaculaires, un succès total de Paris
à New York en passant par Bâle. Pour la rentrée, la
galerie présente l’exposition zen et rafraîchissante
de Camille Henrot. Après la spiritualité indienne, le
péplum oriental et les pyramides égyptiennes, l’ar-
tiste s’attaque à l’art floral sacré japonais, l’ikebana,
traditionnellement destiné à apaiser les âmes tour-
mentées. Le livre, autre « outil de consolation », guide
son travail. Ainsi, chacun de ses superbes bouquets
porte le nom d’un ouvrage de sa bibliothèque idéale :
l’amaryllis, le lys des Incas et la feuille de musa para-
disca retranscrivent À rebours de Huysmans tandis
que le liatris sec et les pétales de roses font renaître
Entretien infini de Maurice Blanchot. Fascinée par
les mythes venus d’ailleurs, cette artiste-explora-
trice donne une dimension anthropologique à son
œuvre en choisissant des livres évoquant l’exotisme
ou la projection vers l’inconnu. En associant fleurs
et littérature, l’artiste pointe la hiérarchie mentale
de sa propre culture, « une culture occidentale qui a
tendance à idéaliser les arts du discours et à sous-
évaluer les arts du quotidien ».
Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les
fleurs ?, du 6 septembre au 6 octobre.
Galerie Kamel Mennour,
47, rue Saint-André-des-Arts - 6e
www.kamelmennour.com
Collage préparatoire pour Doris Lessing, Carnet d’or.
Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les
fleurs ?, 2012 © Camille Henrot
Courtesy the artist and Kamel Mennour, Paris.
Galerie Kamel Mennour
L’ARt De CULtiVeR SoN jARDiN
Texte Laure de Régloix
Photo Camille Henrot / Kamel Mennour
Au cœur du Quartier latin, le musée national du
Moyen Âge abrite deux trésors de notre patrimoine
français : les thermes gallo-romains et l’hôtel des
abbés de Cluny. Retour en arrière. Boulevard Saint-
Michel, à deux pas de la Sorbonne. Porté par la foule
et le bruit, le promeneur découvre de manière inat-
tendue l’un des plus anciens vestiges de la capitale :
les thermes de Cluny, construits vers la fi n du IIe
siècle. Au centre de cet ensemble de plus de 6 000m2
se trouvait le frigidarium, vaste salle où
l’on prenait des bains froids ; une
salle tiède et une salle chaude
– sorte de sauna de l’époque –
étaient attenantes. En activité
jusqu’à la fi n du IVe siècle, ces
thermes gallo-romains n’ont
jamais cessé d’être occupés,
ce qui explique leur parfait
état de conservation encore
aujourd’hui. Au début du XIIIe
siècle, le Quartier latin devient
le centre intellectuel et déjà très
prisé de Paris ; l’Université est créée.
Les abbés de l’ordre de Cluny en Bourgogne,
comme beaucoup d’autres, y installent un col-
lège, place de la Sorbonne, et un pied-à-terre, près
des thermes. À la fi n du XVe siècle, Jacques d’Am-
boise, abbé de Cluny, décide d’agrandir la résidence
abbatiale qui s’appuyait sur les thermes. De style
gothique fl amboyant, le bâtiment, clos vers la ville
par un mur aveugle crénelé, simplement percé d’une
porte charretière et d’une autre piétonne, est formé
d’un corps de logis avec deux ailes en retour qui
enferment une cour. À l’intérieur, l’hôtel a conservé
sa disposition d’origine : le volume des salles, la
circulation ménagée en façade et la chapelle. Cette
construction reste aujourd’hui le plus ancien témoin
de l’architecture entre cour et jardin d’un hôtel par-
ticulier parisien. Nationalisé à la Révolution, l’hôtel
de Cluny est alors partagé entre plusieurs proprié-
taires. En 1833, Alexandre du Sommerard, à la tête
d’une fortune considérable et grand col-
lectionneur d’objets d’art, s’y installe.
Dix ans plus tard, sa collection est
rachetée par l’État qui nomme
son fi ls directeur du musée
des Thermes et de l’hôtel de
Cluny. Classés monuments
historiques dès le XIXe siècle,
les thermes et l’hôtel ont
bénéfi cié en l’an 2000 d’une
grande campagne de restaura-
tion qui a duré neuf ans. Depuis
novembre 2002, le musée national
du Moyen Âge brille également d’un
nouvel éclat grâce à la mise en lumière des
façades des bâtiments. Sans oublier moult exposi-
tions et événements qui y sont organisés.
Musée national du Moyen Âge
6, Place Paul-Painlevé - 5e
Tél. : 01 53 73 78 16
www.musee-moyenage.fr
16 — rive gauche
Le bon en arrière Texte Anne Laveau-Gauvillé
Photo Musée national du Moyen Âge (Cluny)
Le musée du Moyen Âge
QUiNZe SiÈCLeS D’hiStoiRe
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15, rue Racine - 6e
Tél. : 01 46 33 87 20
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«Chez Papa» L’aubergiste du Sud-ouest
101, rue de la Croix Nivert - 15e
Tél. : 01 48 28 31 88
www.chezpapa-paris15.com
Service continu de 10h à 1H 7/7j
Chez Papa
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“salades mamans”
Bar à cocktails de l’hôtel
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4, rue Danton - 6e
Tél. : 01 81 69 00 60
ouvert de 07h30 à 00h30 tous les jours
Le Quarante trois
-15% sur l'addition
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17 — rive gauche
Capitaine ! Capitaine !
mais vous n’êtes pas la capitaine !
Je montrerai le haut le 14 septembre au Divan, et le bas, le 29 au Bus.C’est pas une blague,
même que vous pourrez toucher.
- Mlle A -
Le capitaine Svolis ne retrouve plus sa bouteille à la mer. Il espère que le trésor n’a pas été trouvé.
Stop ! Il n’est pas validéééé !
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Anna G., t’es
vachement belle sur
ta barre !!!!
Garde le cap ma
louloute <3
Le Bonbon FCvise le titre cette
année !
Alex, dernier avertissement.Pas de blague !
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’ amour
Des mots de tous les jours
Et ça m’ fait quelque chose
Marine de mes jours,Marine de mes nuits,
Amour de Marine.Ton Marin.
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Welcome Charlotte aux Fraises !
Nous te souhaitons de belles aventures
parmi nous.
Ici c’est César,
l’homme qui
savait marcher
depuis 1 mois !
Pascaloche, tu vas
nous manquer :’(
Bonne continuation,
reviens aux apéros !
Nicot’es beau mais t’es vraiment à
la ramasse !
Bon anniversaire
mon bonhomme !
Well done Pierre,
you speak english fl uently
now.
Bernie, je t’aime !
Chacha du Brésil
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la bonne asso
Parce que Paris est en train de devenir une ville
musée, que la culture et l’art vivant sont quasi inac-
cessibles aux artistes tant les loyers sont chers,
tant les ateliers sont rares… L’île aux Comètes, c’est
avant tout une arche de Noé de l’art, un lieu de créa-
tion et d’échange artistique, d’inspiration dans la
lignée de la Factory de Warhol.
Cette association loi 1901 rassemble un collectif
d’artistes aux pratiques diverses (peinture, des-
sin, danse, sculpture, travail du bois et de l’acier,
musique, photo et vidéo) au sein d’un lieu unique
métamorphosé en plateforme d’échanges et de
savoirs entre les artistes et la population alentour.
L’Île aux Comètes propose déjà à tous ces artistes
des espaces de création sous forme d’ateliers où
chaque artiste peut développer son univers ainsi
que des espaces de création collectifs, propices aux
connections et au travail ensemble, des salles de
répétitions, ciné-club, atelier vélo…
Consciente d’un véritable manque au niveau culturel,
l’association, par le biais de ce lieu de culture alter-
native, entend bien devenir un pôle culturel du 7e
arrondissement et insuffler une nouvelle dynamique
au quartier du « gros caillou ». Sous l’impulsion de
leurs porte-paroles Oeno, graffeur, peintre et musi-
cien, Koma, auteur et interprète hip-hop, membre
de la Scred’ connexion et Axel de Guérande, qui tra-
vaille le bois, l’acier et la photographie, une quinzaine
d’artistes pluridisciplinaires entendent bien faire
bouger la culture au sein de cette véritable centrale
nucléaire artistique. Le lieu, véritable ode à l’ouver-
ture, abrite tout type d’artiste, de tout âge, de toutes
origines et toute sexualité. À peine présents dans les
murs depuis trois mois, les artistes ont déjà mis en
place un véritable échange avec les gens du quartier,
et ont déjà créé des partenariats avec certains com-
merçants afin d’aider au respect de l’environnement.
Ça bouillonne d’idées, ça fourmille de créativité mais
tout ça n’est que le début, des partenariats avec
d’autres lieux de culture alternative de la région, de
la France et de l’étranger sont pensés, avec le désir
de pouvoir accueillir d’autres artistes ponctuelle-
ment, de les exposer également afin de poursuivre
Texte & Photo Arnaud Chaillou
L’île aux Comètes
CeNtRALe NUCLéAiRe ARtiStiQUe
18 — rive gauche 19 — rive gauche
cet échange culturel. L’Île aux Comètes est un espace
de production, de diversité et de création artistique
d’où pourra naître une multitude de collaborations.
Les projets du collectif s’enrichiront de tous les
esprits qui se joindront à sa démarche et ses valeurs.
Très bientôt, un espace d’exposition permanente et
évolutive, où les artistes résidents et invités expose-
ront leurs œuvres ainsi que des ateliers d’expression
artistique seront ouverts au public. Bref, le lieu est
en pleine ébullition, restez branchés, les choses vont
bientôt bouger.
http://www.facebook.com/LileAuxCometes
18 — rive gauche 19 — rive gauche
20 — rive gauche 21 — rive gauche
le bon homme
Quelques mois après la nouvelle édition du Jeu ver-
bal, récompensé depuis par l’Académie française,
l’homme de théâtre nous dévoile les trésors de la
langue de Molière.
Dans l’appartement de la rue du Cherche-Midi que
Michel Bernardy occupe depuis les années 1960,
on remarque des violons, des partitions, des photo-
graphies de spectacles et un blason où figurent les
armes du roi d’Angleterre, ancien accessoire d’une
mise en scène de Shakespeare. Le comédien redé-
couvre son parcours. Après des cours amateurs à
Lille, il monte à Paris, entre rue Blanche, joue à la
Comédie de l’Est. En 1960, Britannicus se monte à la
Comédie-Française. Robert Hirsch, alors au sommet
de sa gloire, interprète Néron, mais il faut trouver le
rôle éponyme… Ce sera un nouveau pensionnaire :
Michel. « C’est la langue finalement qui m’a attiré vers
le théâtre. On reste marqué à tout jamais quand on a
entendu de cette façon la langue française de Molière,
de Corneille, de Racine, de Marivaux ou de Musset. »
Douze ans plus tard, s’amorce un nouveau tournant :
Michel se dirige vers la mise en scène et adresse en
secret sa candidature pour un poste de professeur
de diction au Conservatoire. Il y est nommé en 1972.
« J’y ai eu une vie plus nombreuse que si j’étais resté
tributaire de ma carrière d’acteur. » Pendant 22
ans, il forme à l’art du dire les apprentis comédiens,
dont Bernard Giraudeau, Isabelle Huppert, Murielle
Mayette ou Robin Renucci… Sachant que tous les
talents ne connaîtront pas la gloire, il ne promet
pas le succès à ses élèves mais leur répète : « Si en
trois ans, vous vous sentez plus humains, rien n’est
perdu. » Jouer, être l’interprète de grands textes, est
une affaire d’honnête homme. Michel reste fasciné
par l’aventure de l’acteur, « traversé par une parole
qui n’est pas la sienne qui le modifie de l’intérieur ». Il
se souvient de ses 17 ans et des effets que provoque
la découverte de Valéry, Baudelaire ou Mallarmé. Un
jour, une élève lui confie lors d’une pause : « C’est ter-
rible, vous enseignez la liberté. » Mais les poètes ne
sont-ils pas d’heureux frondeurs ?
Le directeur du Conservatoire, Jacques Rosner,
rebaptise bientôt le cours de diction cours de lan-
gage. L’enseignement de Michel se transforme en
entreprise de recherche et de réflexion sur la langue à
une époque charnière dans l’étude des structures de
la grammaire. « Je potassais Noam Chomsky et fai-
sais part de mes découvertes aux élèves. » Comme le
linguiste américain, Michel explore la grammaire de
Port-Royal, mais aussi l’Encyclopédie de Diderot, les
traités de l’abbé Batteux ou Les Figures du discours
de Fontanier, un célèbre rhéteur du XIXe siècle.
La première édition du Jeu verbal voit le jour en 1988.
Plus qu’un traité de diction, Michel y révèle les sin-
MichelBernardy
UN hoMMe De PARoLe
Texte & Photo Sonia Pavlik
20 — rive gauche 21 — rive gauche
gularités du français. « Je crois que c’est la langue la
plus fragile qui soit, la plus transparente, elle est si
linéaire, elle se retire quand elle n’est pas bien phra-
sée : c’est une des langues les plus musicales du
monde, mais on ne le sait pas. » Si l’art du dire n’est
qu’un jeu, « il faut jouer le bon jeu ». Malgré des repu-
blications, il devient très difficile de se procurer le
livre. Un jeune acteur, Régis Bocquet, entreprend de
le faire rééditer. Après Robin Renucci, Valère Novarina
écrit la préface de cette nouvelle version, chez L’Âge
d’Homme cette fois. « Régis a remué ciel et terre. De
mon côté, je m’étais fait à l’idée et pensais plutôt dia-
loguer avec les intéressés sur mon site Internet. »
Le Rond-Point lui a consacré une soirée avant l’été,
une nouvelle rencontre se prépare. En attendant,
Michel poursuit ses travaux sur la phonétique et étu-
die les cantates de Bach.
Le Jeu verbal. Oralité de la langue française
Nouvelle édition revue, corrigée
et augmentée. Éditions L’Âge d’Homme.
www.jeuverbal.fr
Ses bonnes adresses
Librairie L’Âge d’homme, 5, rue Férou - 6e
Librairie Céline Poisat, 102, rue du Cherche-Midi - 6e
(une librairie de livres anciens, repaire des surréa-
listes, menacée de fermeture, à soutenir)
Square Récamier, rue Récamier - 7e
22 — rive gauche 23 — rive gauche
la bonne idée
Besoin urgent d’une chanteuse lyrique pour un
groupe de métal ? ou d’un batteur vivant dans
l’est du 14e arrondissement ? il suffit d’aller sur un
site providentiel nommé Mupiz. ou quand chacun
cherche (et trouve) son musicien…
Mupiz, c’est avant tout l’amitié qui lie Antoine Cirou
et Antonin Nivoche. Ils se sont rencontrés en 6e et,
très vite, jouent de la musique ensemble. Les années
passant, ils perdent un peu le contact mais se
retrouvent au moment opportun pour créer quelque
chose autour de leur passion commune : la musique.
Contrebassiste, Antoine a étudié à l’American School
de Paris, puis conservatoire de jazz puis a formé son
groupe de musique yiddish, Noëmi Waysfeld & Blik,
qui tourne assez bien. Le premier album est sorti
en janvier 2012. Antonin est webmaster mais joue
de la musique en amateur. « Je cherchais à trouver
des musiciens pour monter un groupe, nous raconte
Antoine. Mais impossible de trouver un musicien
au répertoire très précis… Les affichettes dans les
conservatoires et les sites avec des petites annonces
type ‘batteur de métal cherche chanteur’, je n’accro-
chais pas du tout. Il faut le plus d’informations pos-
sibles sur la personne avant de rentrer en contact,
sinon tout le monde perd son temps et c’est dom-
mage. » L’arrivée de Myspace et Facebook donnent
des idées à Antoine, qui travaille aussi sur le concept
de géolocalisation avec Antonin. Un avocat, un créa-
teur de festival, un investisseur, deux amis et le tour
est joué : en avril 2010, Mupiz voit le jour. Antonin
gère la base de données et les codes tandis qu’An-
toine s’occupe de la conception, du design et des
médias.
Au fait, ça veut dire quoi Mupiz ? « Rien ! Tant mieux,
le nom de notre site parle à tout le monde. Il y a ‘mu’
pour musicien, tout de même… » Et pourquoi la
couleur verte ? « Facebook ayant le monopole du
bleu, nous nous sommes tournés vers le vert. C’est
moderne, c’est healthy, plus tourné vers l’avenir que le
rouge, qui peut rapidement être estampillé politique,
ou encore le orange daté seventies. »
Le mode d’emploi ? C’est très simple, on crée son
profil et on accède à une interface à la fois utile et
communautaire. Deux ans plus tard, 25 000 per-
sonnes sont inscrites et les retours sont plus que
positifs. Des groupes se sont formés entièrement
sur Mupiz, et, cerise sur le gâteau, certains musi-
ciens ont trouvé l’âme sœur sans même la chercher…
« Notre but, précise Antoine, c’était non pas de créer
une dépendance à l’utilisation du site mais d’inciter
les gens à favoriser les rencontres dans la réalité. »
Grâce à un moteur de recherche finement élaboré,
le nouvel inscrit voit tout de suite les annonces qui
lui correspondent… De plus, Mupiz est également
ouvert aux professeurs.
Texte Sophie Rosemont
Illustration François Barbaza
MupizMUSiC MeetiC
22 — rive gauche 23 — rive gauche
Aujourd’hui, Antoine et Antonin vivent sur le projet.
Une expansion est prévue pour janvier. Parmi leurs
projets : commencer à travailler l’international, amé-
liorer l’interface, apporter de nouveaux médias…
Qu’on se rassure, Mupiz ne sera jamais payant pour
les musiciens, le but étant de les aider dans leur par-
cours. Pour les professeurs et autres professionnels
de la musique, un euro par mois sera sans doute
demandé à terme. Ce qui reste symbolique au vu de
l’extraordinaire réseau social qui s’y tisse jour après
jour. De quoi donner envie de se mettre à la clari-
nette !
www.mupiz.com
BéLieR 22 mars / 21 avril
Wake-up ! Les vacances, et oui c’est fini ! Retour sur
la planète métro, boulot, dodo et, pour cette rentrée,
le meilleur conseil à prendre en note sera pour vous,
la souplesse d’esprit. Tous les avantages seront de
votre côté, diplomatie et attention seront recom-
mandées, en amour cela vaut autant pour les couples
que pour les célibataires, d’ailleurs. Vous attendez
de l’action, à vous d’insuffler ce qu’il vous faut pour
vous sentir bien ! Côté santé, fini la bière, vous devez
reprendre votre corps en main et le préserver !
tAUReAU 22 avril / 21 mai
La rentrée vous sera profitable dans l’ensemble. La
Lune est dans un cycle favorable qui va vous faire
rencontrer beaucoup de personnes intéressantes.
Si vous êtes célibataire, ouvrez l’œil la deuxième se-
maine du mois, vous pourriez bien tomber amoureux.
Côté travail, il faut vous accrocher, puisque malgré
votre découragement, vos efforts pourraient bien
être récompensés. Attention à la fin du mois, les ma-
ladies reviennent : couvrez-vous et n’hésitez pas à
demander des jours de congé. Notre conseil : faites
une cure de vitamines et ça ira nettement mieux !
GéMeAUX 22 mai / 22 juin
« Reprenez du poil de la bête » sera le mot d’ordre
de ce mois-ci ! Votre été a été mouvementé mais
surtout vos vacances n’ont pas été assez longues et
vous n’avez pas pu vous ressourcer, alors ce mois-ci
place à l’enthousiasme et à pensez à vous. Vos amis
auront besoin de vous en septembre, vous devrez les
écouter et les conseiller. Faites preuve d’empathie
et ne donnez pas de conseils à la légère. Il va vous
tomber sur la tête une opportunité extraordinaire, ne
passez pas à côté.
Texte Dame Sucette
24 —
le bon astro
CANCeR 23 juin / 21 juillet
Après avoir fait chauffer votre peau au soleil tout
l’été, il est l’heure de faire chauffer vos neurones pour
la rentrée! Vous êtes beau, vous êtes bronzé, alors
foncez, vous le valez bien… même si vous prolongez
votre bronzage aux UV - promis, on ne dira rien ! Sep-
tembre sera pour vous un mois plein de rebondisse-
ments. Soyez attentif aux moindres opportunités,
n’hésitez pas à bien vous entourer et surtout souriez,
vous savez quel effet ça fait ! Côté cœur, Lana l’a dit :
« Heaven is a place on earth with you », maintenant la
vie se conjugue au nous.
LioN 22 juillet / 23 août
Le soleil brille au-dessus de votre tête. Béni des
dieux, à la rentrée, tout ce que vous touchez se trans-
forme en or. Côté cœur, gare cependant aux cornes
qui vous poussent sur la tête. Peu importe, vous
n’avez qu’à vous venger sur la meilleure amie, elle
n’attend que ça. En couple, osez la dentelle ! Céliba-
taire, vous l’êtes et le resterez. C’est le jeu ma pov’
Lucette ! Au travail, n’ayez pas peur d’imposer votre
voix, n’en déplaise au petit freluquet qui vous sert de
patron. Une nouvelle amitié troublante se profile à
l’horizon. Forme olympienne.
VieRGe 24 août / 23 sept.
Vous commencez à entrapercevoir un changement
dans votre position professionnelle. Il était temps !
Vous allez pouvoir mettre de côté le léger malaise que
vous ressentez depuis le début d’année, à condition
que vous ayez les preuves concrètes que ce change-
ment est bien en marche… Côté cœur, vous allez en
revanche vivre un mois sous une bonne étoile : en
couple, vous ne trouverez que des qualités à votre
partenaire. Pour les célibataires, ce mois sera plein
de surprises agréables et rencontres enflammées !
BALANCe 24 sept. / 23 oct.
Ce mois de rentrée vous apportera son lot de sur-
prises. Pour les célibataires, tout sera permis ! Si
vous voulez, une opportunité professionnelle chan-
gera votre situation. Vous trouverez la force d’affron-
ter les épreuves de la vie et pourrez compter sur le
soutien d’une personne chère à votre cœur. Une ro-
mance débutera ce mois et vous vous surprendrez à
parler de projets et à rêver d’avenir. Que demander
de mieux ?
SCoRPioN 24 oct. / 22 nov.
C’est reparti pour un tour ! Quelques discussions
sur de grands projets animeront vos soirées, qu’il
s’agisse d’objectifs professionnels ou privés.
Quoiqu’il en soit, il semble bien que vous vous senti-
rez indécis malgré votre attitude décidée. Vous avez
envie d’organiser une petite sauterie chez vous pour
bien commencer la rentrée ? Bonne idée ! Une nou-
velle proposition professionnelle pourrait vous sur-
prendre. Gardez votre ouverture d’esprit !
SAGittAiRe 23 nov. / 22 déc.
L’été se termine et ça ne vous plaît pas du tout ! Les
pieds derrière votre bureau, vous rêvez déjà de vos
prochaines vacances et vous avez du mal à vous re-
mettre dans le « moove » quotidien parisien : métro,
boulot, dodo ! Alors n’hésitez pas à sortir, détendez-
vous en rentrant du boulot et surtout profitez des
quelques rayons de soleil que nous donne ce mois
de septembre. Vous vous sentirez tout de suite beau-
coup moins enfermé dans votre vie et une légère
sensation de liberté vous fera rayonner.
CAPRiCoRNe 23 déc. / 20 janv.
Vous avez l’impression que vous ne comptez pas, que
votre avis n’est pas assez pris en compte, bref, que
vous ne vous exprimez pas assez pour cette rentrée.
Imposez-vous ! Vous avez un rôle à jouer, que ce soit
dans votre milieu familial ou dans votre couple, et
tout le monde attend que vous vous exprimiez ! Côté
travail, c’est le moment de demander une promotion.
Foncez.
VeRSeAU 21 jan. / 19 février
La Lune en Gémeaux vous procure une rage in-
croyable, vous bouffez la vie à pleines dents. C’est la
rentrée, mais rien ne peut vous arrêter ! En couple,
préparez-vous à pimenter un petit peu vos ébats
nuptiaux. Célibataire (et particulièrement roux) une
rencontre est à prévoir aux alentours du 20, sortez
couvert ! Beware, une perte malencontreuse vous
foutra le moral dans les baskets. Côté boulot, ne vous
attendez pas à faire des miracles, mais vous tenez le
coup, et c’est le principal. Forme : un petit coup de
mou.
PoiSSoNS 20 fév. / 21 mars
Ça y est c’est la rentrée ! Une rentrée sur les chapeaux
de roues ! Une rentrée comme vous les aimez : boulot
haletant, enfants virevoltants, mari décapant ! Faites
attention à ne pas brûler votre énergie trop vite avec
tous ces challenges qui vous attendent. Un conseil
pour que la rentrée se passe tout en douceur : n’ap-
puyez pas sur l’accélérateur trop vite ! Côté cœur,
massage, amour, sensualité, tralala, tralali…
24 — 25 —
le bon astro Septembre 2012
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
© Arnaud Chaillou
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28 — rive gauche 29 — rive gauche
le conte est bon
Après trois années de maternelle intensive, elsa
s’apprête à rentrer dans la cour des grands. Le 4 sep-
tembre, c’est le CP, la classe qui prépare à devenir
grand…
Changement d’école, cartable digne de ce nom et
apprentissage scolaire « pour de vrai », ça fait beau-
coup. Mais c’est comme pour les JO, tout ça demande
une préparation de haut niveau. Elsa nous explique
tout !
Le CP pour toi, c’est quoi ? C’est bien travailler,
apprendre à bien écrire, à lire, à compter jusqu’à
mille. Et à devenir une grande fille pour après aller
au collège !
Quelle idée te fais-tu de la maîtresse idéale ? Très
très gentille. Elle pourrait nous donner des choses
difficiles mais que je pourrais réussir à faire quand
même : écrire en attaché et en majuscules. Ça peut
aussi être un maître, ce serait drôle d’avoir un garçon
qui nous fasse les leçons.
Une fois que tu sauras lire, quel type de livre tu
choisiras ? Des livres intéressants, qui parlent de
méchants qui meurent. Mon papa m’a parlé de la
Bibliothèque Rose, ça me dit bien. Et les magazines
de mes parents, que je fais semblant de lire depuis
longtemps quand je suis aux toilettes…
Quelle coiffure aimerais-tu avoir le jour de la ren-
trée ? Deux belles nattes, faites par ma tata car ma
maman, elle ne sait pas très bien faire.
et la tenue ? J’aurais bien voulu une robe rose mais
ma maman ne veut pas (soupir). Ce sera une chemise
et un jean, parce qu’elle dit que c’est plus pratique…
(re-soupir)
tu l’as déjà choisi ton cartable ? Oui ! Il est rose, avec
des carreaux à l’intérieur, avec des bretelles. Dedans,
je vais mettre des cahiers, une trousse, avec plein de
choses dedans.
en dehors de l’école, quels sont tes loisirs préférés ?
La danse classique, avec mon tutu. Il est rose lui
aussi ! Mais j’aime bien danser « Waka Waka » aussi.
Et puis aussi jouer de la guitare et essayer d’inventer
des chansons.
Quelle est ton héroïne préférée ? Raiponce, parce
qu’elle est belle, qu’elle a des très longs cheveux,
qu’elle est courageuse.
et ton héros préféré ? Ben le prince de Raiponce, for-
cément !
tu crois que tu vas avoir un amoureux au CP ? Oui, et
je sais même comment il s’appelle : Antoine…
Texte Sophie Rosemont
Photo Géraud Puéchaldou
La rentrée au CP
C’eSt Cette ANNée !
28 — rive gauche 29 — rive gauche
Comment tu t’es préparée au CP ? J’ai écrit des
cartes postales à mes grands-parents et à mes
tontons, c’était la première fois ! J’ai aussi appris à
nager, à mettre la tête sous l’eau, et à plonger. Je me
suis bien préparée, je trouve.
Qui tu aimerais avoir dans ta classe ? Des copines
que je connais depuis petite, comme ça je ne serais
pas toute seule. En fait, ce serait mieux s’il y avait
plus de filles que de garçons, parce qu’elles sont
plus gentilles et que je suis une fille, alors c’est plus
simple ! Et puis c’est toujours les groupes de filles
qui gagnent dans la classe.
Quel métier tu aimerais faire plus tard ? Maîtresse,
chanteuse et prof de danse. Et maman aussi, ça doit
être bien !
Quel est le programme de ta première journée de
CP ? Je vais me réveiller, prendre mon bol de choco-
lat chaud, ou du thé comme ma maman, ensuite c’est
MOI qui vais choisir mes habits. Ensuite je vais au CP,
je travaille dur, je rentre toute seule, ensuite je fais un
bisou à mes parents et je vais dormir..
N.B. : les parents d’Elsa tiennent à rappeler que le
programme fixé par leur fille n’est pas exactement le
leur, bien entendu.
30 —
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Expositions
Du 13 septembre au 11 octobre - La Belle et la Bête
de Camille Courier de Méré. Peintures et dessins
reprenant le conte écrit par madame Leprince il y a
déjà trois siècles. De l’animal à l’humain, il n’y a qu’un
pas… Galerie Art Cube, 9, place Fustemberg - 6e
À partir du 25 septembre - Pascale Loisel expose une
trentaine de sculptures à la galerie-atelier Visconti
(jusqu’au 21 octobre) au 4, rue de Visconti, 6e, et à
la galerie Doria (jusqu’au 6 octobre) au 16, rue de
Seine, 6e. Grâce à ses sculptures, l’artiste retrace la
vie d’artistes qu’elle admire depuis toujours, tels que
Rodin, Francis Bacon, Marcel Duchamp ou les frères
Giacometti.
Du 18 au 23 septembre - Regards croisés de la galerie
en ligne Wall30, qui présente « physiquement »
les travaux d’une trentaine de ses photographes
lors d’une exposition collective organisée en deux
volets. Le premier aura lieu le mardi 18 septembre à
partir de 15h, le second le 21 septembre. Parmi les
artistes présents : Frank Bohbot, Anne-Laure Maison
qu’on aime beaucoup au Bonbon ou encore Johan
Rousselot. Galerie Samantha Sellem, 5, rue Jacques-
Callot, 6e - www.wall30.com
© Anne-Laure Maison
Jusqu’au 8 octobre - Fabre au Muséum. Pour
découvrir les travaux, livres, aquarelles et autres
photographies du naturaliste Jean-Henri Fabre
(1823-1915) qui s’illustra comme un savant
passionné d’histoire naturelle.
Cabinet d’histoire du Jardin des Plantes - Hôtel de
Magny, 57, rue Cuvier - 5e
Visite
Les 5, 19 et 26 septembre - Visite-spectacle au
musée des Lettres et du Manuscrit. Le temps d’une
promenade d’une heure et demie dans les salles du
musée, les visiteurs assisteront à une visite insolite,
une visite théâtrale avec des comédiens et un confé-
rencier. Pour les petits comme pour les grands ! Mise
en scène par Éléonore du Vivier.
Musée des Lettres et du Manuscrit, 222, boulevard
Saint-Germain - 7e
Théâtre
À partir du 6 septembre - Olympe de Gouges,
porteuse d’espoir, d’Annie Vergne et Clarissa Palmer.
Mise en scène d’Annie Vergne assistée de Julien
Séchaud. Avec Gishlain Geiger, Juliette Stevez. Les
réflexions d’un jeune homme d’aujourd’hui sur les
droits de la femme et plus particulièrement sur l’une
des premières féministes de l’histoire, Olympe de
Gouges. Guichet Montparnasse, 15, rue de Maine, 14e.
Du 7 septembre au 27 octobre - 5 minutes de plaisir,
30 ans d’emmerdes… de David Hodgon. Mise en
scène de Sophie Cracco, avec Laure Majnoni et
Gilles Hoyer. Ou quand un couple, enfin seul une fois
les enfants confiés aux grands-parents, peut s’en
30 —
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
donner à cœur joie en critiquant (affectueusement)
sa progéniture…
Comédie Tour Eiffel, 14, rue Desaix - 15e
Du 11 septembre au 27 octobre - Démocratie. Mise en
scène de Jean-Claude Idée. Mai 1974. Le chancelier
Willy Brand, prix Nobel de la paix, démissionne.
Autopsie d’un scandale. Avec Jean-Pierre Bouvier,
Xavier Campion, Emmanuel Dechartre, Alain Eloy…
Théâtre 14, 20, avenue Marc-Sangnier - 14e
À partir du 19 septembre - De l’importance d’être
Wilde, de Philippe Honoré. Mise en scène de Philippe
Person avec Anne Priol, Emmanuel Berroyer et
Pascal Thoreau. Une belle manière de revivre
l’existence, faite de grandeurs et de décadences, du
génial dandy anglais. Le Lucernaire, 53, rue Notre-
Dame-des-Champs - 6e
Jusqu’au 29 septembre - Father’s Day, de Olivier
Hailey. Mise en scène de Enam Ehe assistée de Julia
Malinbaum. Avec Anne-Sophie Berthaud, Mathilde
Bourbin, Micaël Crozet… Quand trois femmes
divorcées se retrouvent le temps d’une journée sans
enfants et ex-maris et font le point...
La Comédie Saint-Michel, 95, boulevard Saint-
Michel - 5e
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