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Page 1: Vaychlah 5775 !

ב״ה

Chabat Vaychlah 15 Kislev 5775 / 6 Décembre 2014 N.291

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Entrée: Sortie:New-York: 16:11 PM 17:13 PMParis: 16H36 17H49 Tel-Aviv: 16H17 17H15

Chabat Kodech

La Mitsva consiste a allumer une bougie afin de se rendre quitte.La plupart allument 2 bougies (Zahor et Chamor)Certains allument en plus une bougie par enfant (garçon ou fille)

Les bougies doivent absolument être allumes a l’endroit ou nous mangeons (et pas la ou nous dormons. Ex: Je mange chez des amis mais je rentre dormir chez moi, je dois allumer …..chez mes amis).

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« Avec Lavan j’ai habite »

Lorsque Yaacov arrive devant Essav, il lui déclare directement: « Avec Lavan j’ai habite », et Rachi rajoute: « et j’y ai respecte toutes les Mitsvot » .

Ce mot « GARTI » qui signifie habiter a la même racine que le mot « GUER » qui signifie un étranger.

Mais il peut aussi être rapproché du mot « GARTI » qui a pour valeur numérique 613 et qui signifie que Yaacov a réspecté les 613 Mitsvot même quand il était chez Lavan.

En effet, bien que Yaacov passa près de 20 ans chez Lavan le fourbe, il resta durant toute cette période étranger a tout ce qui représente Lavan.

Certes Yaacov travailla et accumula de grandes richesse, mais tout cela n’était pas l’essentiel a ses yeux.

C’est de cette manière qu’il put conserver son niveau spirituel et sa pratique intégrale des Mitsvot.

Nous trouvons d’ailleurs que Yaacov construisit pour lui (les choses spirituelles) des maisons (qui représentent la solidité ) et pour son bétail (les choses matérielles) des cabanes (fragiles et temporaires).

Mais le Rabbi nous fait remarquer que , lorsque Yaacov rencontre Essav, il ne met pas en avant ses richesses ou toute autre choses qui aurait pu effrayer Essav, au contraire, Yaacov parle en premier lieu de son niveau spirituel, de sa pratique des Mitsvot.

Car quand un Juif est fier de ce qu’il est, et qu’il le montre sans hésitation, celui qui se trouve en face le respecte et baisse les yeux.

Mais si nous essayons de trouver grâce aux yeux du monde, de faire des concessions et des compromis, non seulement le monde ne nous respecte pas mais il exige de notre part un effort toujours plus grand.

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Vaychlah

* Yaacov rentre chez lui après 22 ans d’absence mais il apprend qu’Essav approche accompagné de 400 hommes armés !* Yaacov se prépare en séparant son camps en deux groupes, il prie aussi Hachem de l’aider et il envoie des cadeaux pour amadouer son frère.* Au moment de la rencontre, Essav se calme et embrasse sincèrement Yaacov.* Sur le chemin, Yaacov traverse le fleuve de Yabok, et a un moment, il se retrouve seul; il est alors attaque par un ange et ils se battent toute la nuit. Au petit matin, l’ange blesse Yaacov a la hanche. * L’ange demande a s’en aller mais Yaacov n’accepte qu’après avoir reçu une bénédiction.* Dorénavant, son nom ne sera plus Yaacov mais Israël qui signifie: Il s’est battu contre les anges et les a vaincu.* Yaacov passe par la ville de Chhem, et Dina est prisonnière par le fils du roi qui souhaite l’épouser. Les frères de Dina font semblant d’accepter a condition qu’ils ne fassent la Brith-Mila, mais le troisième jour, Chimone et Levi passent tous les hommes au fil de l’épée.* Yaacov est furieux et ils se sauvent de cet endroit.* A Beth-lehem, Rahel donne naissance a Binyamine, mais elle meurt durant l’accouchement, elle sera enterrée sur le bord de la route.* Ytshak Rivka et Déborah meurent aussi dans cette Paracha, Ytshak et Rivka sont enterrés a Hévron.

«Ton nom sera désormais Israël»

Le nom Israël fut donne a Yaacov car « Tu as combattu les hommes de D… et tu les as vaincu ».

Le Rabbi explique que chaque Juif porte le nom de Israël (Bne-Israël) et cela signifie que chaque Juif a reçu d’en haut les forces nécessaires de vaincre même les anges d’Hachem.

Or il est dit que lors de la naissance d’un enfant, un ange déclare si l’enfant sera intelligent ou non, grand, fort, riche ou pauvre …. Tout est détermine sauf ….s’il sera un Tsadik ou un Racha.

Mais le Rabbi nous dit que l’on peut être plus fort que cet ange, et remettre en question ce qu’il a déclaré lors de la descente de l’âme ici bas et ainsi, obtenir des choses qui n’étaient pas nécessairement destinées a sa naissance.

« De peur que je n’ai faute devant toi »

Peu avant la rencontre avec son frère, Yaacov implore Hachem de l’aider et il dit la phrase très connue: « KATONTI MIKOL HAHASSADIM… »Que l’on peut traduire par: « Je suis devenu petit du fait de toutes ces bontés dont tu m’as gratifié.

Rachi explique que Yaacov a eut peur que a cause de ses fautes, il ne mérite plus la protection Divine.

Mais comment pouvons nous nous imaginer que Yaacov a faute ??

La Hassidout explique que chaque fois qu’un homme s’élève spirituellement, le niveau précèdent lui est considéré comme « une faute » par rapport au niveau actuel.

Le mot « faute » ne signifie pas, ici, le pécher mais plutôt le manque.

Cela ne signifie pas uniquement que les Mitsvot, dorénavant elles devront être plus belles et plus pures, mais même les anciennes Mitsvot déjà accomplies perdent de leur valeur a mesure que l’on progresse.

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Cette fois, le frère malade décida de demander lui-même sa

bénédiction. Mais quand il arriva devant le Rabbi, il ne put que balbutier: «Je demande au Rabbi une bénédiction pour que mon sang soit cachère !»«Vous devez manger et boire selon le «Choulhan Arouh (code de lois juives)» Le Rabbi lui faisait comprendre que pour que le sang soit «cachère», il devait manger cachère. Et le Rabbi conclut: «Vous m’annoncerez de bonnes nouvelles !». Ce n’était plus un souhait, c’était une promesse !Dès leur retour à Los Angeles, on procéda à la cachérisation de leur cuisine ; on acheta deux nouvelles vaisselles et on expliqua à tous les membres de la famille comment cuisiner et quels produits acheter.Très peu de temps plus tard, la santé du frère s’améliora de façon significative: il reprit du poids et la couleur revint sur son visage. Il se remit à travailler et ses affaires, comme celles de ses frères, prospérèrent. Le Rabbi avait promis «de bonnes nouvelles… !»

Trois mois plus tard, l’ancien malade me confia qu’il souffrait encore de

légers malaises. Pourtant le Rabbi avait promis «une guérison complète…». Je réalisai alors qu’il restait un problème: pour que la nourriture soit vraiment cachère, il ne fallait ni cuisiner (ni travailler) le Chabbat. Quand j’expliquai cela, le frère réalisa : «Cela signifie que nous devons vivre comme dans une prison pendant plus de vingt-quatre heures ?». Mais la mère accepta immédiatement mes recommandations et - sans doute grâce aux aliments préparés par une personne qui respectait le Chabbat - tous les effets secondaires des médicaments disparurent !Trois ans plus tard, le frère aîné m’appelait, affolé: le jeune frère ne faisait plus autant attention à la cacherout et se permettait de consommer du lait non surveillé ! Je me rendis immédiatement chez lui: «Tu sais que tu n’as recouvré la santé que grâce à la bénédiction du Rabbi. Il t’a expliqué que la cacherout de ton sang dépend de la cacherout de ton alimentation. Ne joue pas avec cette bénédiction !»Malgré tous mes arguments, il ne prêta aucune attention à mes paroles et, très peu de temps après, il me téléphona, affolé : la maladie s’était à nouveau déclarée !

Cette fois-ci, c’est Rav Naftali Estulin qui l’accompagna à New York.

En arrivant devant le Rabbi, le jeune homme éclata en sanglots, raconta tout ce qui lui était arrivé et promit de ne plus recommencer.Avec un sourire, le Rabbi lui accorda encore une fois sa bénédiction et le jeune homme retrouva ses forces – physiques et spirituelles.

Manger Cachère, sang Cachère !

Quand j’entrai dans la somptueuse demeure de cette famille à

Beverley Hill, je remarquai qu’elle ne possédait aucune Mezouza. J’expliquai à la mère, aux cinq fils et à la fille l’importance de ce parchemin qui, placé à chaque entrée, constitue une protection plus efficace que tous les systèmes de sécurité. Tous reconnurent que c’était l’occasion de pallier ce manque et je revins plus tard avec les Mezouzot.Un an plus tard, ils me téléphonèrent pour connaître la date d’anniversaire de décès du père. Ils avaient l’habitude de marquer la date civile mais, cette année, ils avaient compris qu’il valait mieux respecter la date hébraïque. Celle-ci était malheureusement déjà passée mais je leur suggérai de venir néanmoins à la synagogue, de mettre les Téfilin et de prier, ce qui procurerait certainement une intense satisfaction à l’âme du défunt. Effectivement, quelques jours plus tard, ils se présentèrent à la synagogue: après avoir mis les Téfilin, ils prièrent, récitèrent le Kadich, étudièrent des Michnayot et donnèrent la Tsedaka.

A la fin de la prière, l’aîné des frères demanda à me parler en

privé: les larmes aux yeux, il me fit remarquer que le plus jeune frère n’était pas là. Agé de 26 ans, il était atteint d’une maladie en phase terminale. Les médecins ne lui donnaient plus que quelques mois à vivre. Il me supplia de le bénir afin qu’il lui arrive un miracle.«Au lieu de me demander cela à moi, demandez plutôt au Rabbi !» répondis-je en lui expliquant qui était le Rabbi.Le même jour, il envoya un fax au Rabbi. Quelques semaines passèrent mais il n’y eut pas de réponse. Ils me demandèrent de rendre visite au malade, ce que je fis. Je fus bouleversé par son aspect effrayant : sans être médecin, j’avais compris que la situation était extrêmement grave. Je l’encourageai cependant à écrire lui-même au Rabbi pour demander sa bénédiction.Une fois de plus, il n’y eut pas de réponse. Au fur et à mesure que le temps passait, les frères se mirent à me reprocher amèrement ce silence du Rabbi. Je leur expliquai que, parfois, pour recevoir une bénédiction, il fallait devenir un «récipient», c’est-à-dire accomplir davantage de Mitsvot comme par exemple venir plus régulièrement à la synagogue, mettre les Téfilin etc.«Après tout, nous sommes juifs, répondit le porte-parole de la famille, et cela ne nous dérange pas du tout de nous conduire comme vous l’indiquez !»

Effectivement, les frères tinrent parole, ils amenèrent même le

malade en chaise roulante : «Si nous nous conduisons mieux pour améliorer sa santé, pourquoi ne le ferait-il pas lui aussi ?». Bien entendu, je conseillai au responsable de la synagogue de l’appeler à la Torah et ce qu’il lut justement à ce moment me bouleversa : «L’Eternel ton D…. établira pour toi un prophète, de ton peuple, parmi tes frères, comme moi (Moïse)…». Et la lecture se terminait par ces mots : «Et ce sera bien pour toi !». Oui, il fallait faire confiance au prophète de la génération, au Rabbi, et tout irait mieux ! «Vous devez vous rendre immédiatement chez le Rabbi !». Le soir même, les frères prenaient l’avion avec mon gendre, Rav Chanowitz, qui les accompagna le dimanche matin pour recevoir un dollar du Rabbi et sa bénédiction. Cette fois, ils étaient persuadés que le frère guérirait.Mais les analyses ne montrèrent aucune rémission de la terrible maladie.Je suggérai alors que toute la famille m’accompagne lorsque j’irai demander, comme des milliers d’autres juifs, du gâteau au miel à Hochaana Rabba et du «vin de bénédiction» à la sortie de la fête de Simhat Torah.

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"NOS PTITS BOUTS"MATERNELLE HABAD MONTESSORI / SARCELLES

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La Tefila

* La deuxième bénédiction: « MEHAYE HAMETIME » qui fait revivre les morts.

* Cette bénédiction comme toutes les autres relate un épisode de l’histoire du peuple d’Israël.Apres avoir demandé a Avraham d’offrir Ytshak en sacrifice, Hachem lui demande de ne faire aucun mal a Ytshak et d’offrir en sacrifice un bélier a la place.

En voyant cela, les anges chantent cette bénédiction « MEHAYE HAMETIME »

* Dans différents textes, nous trouvons a propos de la résurrection des morts l’expression suivante: « VEKITSOU VERANENOU CHOHNE AFAR »« Qu’ils se lèvent et se réjouissent ceux qui résident dans la terre » mais qui peut aussi se traduire par: « Ceux qui sont proches de la terre » c’est-à-dire ceux qui se comportent durant leur vie avec humilité (qui est ici représentée par la terre).

C’est d’eux qu’ils s’agit (disent nos sages) quand Hachem promet de ramener a la vie ceux qui résident sous terre !!

* Un homme demanda un jour a un sage: « Comment pouvez vous croire a une telle chose, la résurrection des morts !?! »Le Rav lui répondit:« Qu’y-a-t-il d’exceptionnel a cela ? Si Hachem peut donner la vie a partir du néant (a la naissance du bébé), il peut bien redonner la vie a celui qui a déjà vécu !!»

* Nos maitres disent que seuls ceux qui croient en la résurrection des morts mériteront de revenir a la vie après la venue du Machiah !!

* Lorsque Moche entonne la CHIRA devant la mer après le miracle de l’ouverture de la mer, le poème est introduit par les mots:« AZ YACHIR MOCHE » et ainsi Moche chantera.

Nos maitres voient en ces mots une preuve de la résurrection des morts dans la Thora puisque le verbe est ici, conjugue au futur!

*Nos maitres disent que: « Celui qui né est destiné a mourir, et celui qui meurt est destiné a revivre !!! »(HAYELODIM LAMOUT, VEHAMETIM ( LIHYOT ) LEAHAYOTE).

* Il existe une dimension spirituelle a cette bénédiction, le mort serait celui qui accomplit les Mitsvot sans enthousiasme ni vitalité.

Iguerot Kodesh N.4555

Je vous salue grandement et vous bénis,

Je fais suite aux télégrammes que je vous ai envoyé. Vous voudrez bien m’excuser de vous les avoir adressé en express. En effet, la question était immédiate. Plusieurs Juifs et Juives craignant la parole de D… étaient égarés (ne sachant s il est permis ou interdit de voyager dans des bateaux israéliens voyageant le Chabbath). On les avait attirés en leur affirmant que, selon le grand Rabbinat, il était permis de voyager dans ces bateaux israéliens. Ils devaient donc y embarquer quelques jours avant le Chabat. Parmi eux, certains m’ont interrogé et je leur ai répondu qu’il était clair pour moi, comme je le montrerai plus bas, que le grand Rabbinat ne peut pas avoir permis un tel voyage et que, pour le vérifier, je leur adressais ces télégrammes afin d’obtenir des précisions.

Vous pouvez comprendre la satisfaction morale que j’ai eu en recevant votre télégramme, me confirmant que cela n’est pas exact et qu’une telle permission n’a jamais été donnée.

(Dans la suite de la lettre, le Rabbi explique que le cas de cette lettre n’est pas le même que le cas énoncé dans le Choulhan-Arouh et qui autorise lui l’organisation de voyages tels que celui-ci).

Menahem Mendel Schneerson.